Les travaux des bains au 18e siècle ont mis au jour des vestiges gallo-romains qui attestent une occupation ancienne du site. Le bourg médiéval se développe à distance des sources, dans une boucle de l'One, à distance du confluent entre l'One et la Pique où les risques d'inondation sont importants. Dans la vallée de la Pique, la tour de Castel-Viel faisait partie d'un réseau de tours de guet. Lors de son passage en 1667, M. de Froidour, inspecteur des forêts, note la présence d'une fontaine d'eau chaude où l'on se baigne. Mais c'est un siècle plus tard, dans le troisième quart du 18e siècle, que la renommée des eaux prend de l'ampleur au point de transformer la ville. L'action urbaine de l'intendant d'Etigny est complétée au 19e siècle par la constitution d'un quartier thermal qui se développe entre le bourg, les sourcse et les rives de la Pique. Le chemin de fer dessert la ville en 1873.£La commune comprend un nombre important de sites classés (Tour de Castel Viel (promontoire et point de vue, tour), le 02 mai 1927 ; ruisseau de la Glère, gouffre de Malaplate, cascade des Demoiselles, le 10 juin 1931 (cascade) ; Buvette du Pré, le 12 juin 1931 ; Séquoia et cèdre d’Afrique du parc des Quinconces, 18 juin 1931 (arbre remarquable) ; Vénasque, les déversoirs, ruisseau dit « du port de Vénasque », le 19 juin 1931 (plan et cours d’eau) ; chalets Spont : le 11 mars 1985 (village et hameaux) ; hospice de France, le 18 novembre 1991 (grand paysage)) et inscrits (parc des Quinconces et bosquet des Thermes, le 15 décembre 1942 (parc et jardin) ; vallée du Lys, le 09 juin 1944 (grand paysage)).£Les ressources hydrauliques ont été mis à profit au 20e siècle pour la production d'électricité : les lacs d'Oo et du Portillon, lacs naturels, ont été rehaussés par des barrages pour former des retenues d'eau. Deux centrales de la Pique, inférieure en 1918 et supérieure en 1919 ont d'abord été mises en place, suivies en 1921 par la mise en service de la centrale du lac d'Oo. Ces travaux ont été complétés dans les années 1940, par la centrale du Portillon en 1941 et par la station de pompage de Prat-Long en 1946.