Dossier d’œuvre architecture IA31012425 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Daniel puis pavillon Sévigné
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse 2 avenue J. Barrau
  • Cadastre 2018 AM19
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    villa Daniel, pavillon Sévigné
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

La maison correspond à la « construction nouvelle » mentionnée en 1868 à la parcelle B 1278 qui appartient alors à un dénommé Jean-Pierre Baqué. Elle portait initialement le nom de "villa Daniel" : c'est sous cette appellation qu'elle apparaît, sur les plans de la ville de Luchon (1873, 1882, 1898), parmi les maisons mises en location pendant la saison des eaux et qu'elle est connue par une photographie ancienne où les arbres qui l'entourent ne sont pas encore plantés. Une autre photographie plus tardive du fond Labouche la désigne comme "pavillon Sévigné" et c'est toujours sous ce nom qu'elle est connue.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1868, daté par source

La villa est constituée de trois corps de bâtiments juxtaposés autour d'une tour circulaire. Au sud se trouve un premier corps (A), couvert d'un toit à deux pans et comptant deux étages carrés et un niveau de comble. Au nord-ouest, prend place un second corps (B), au plan proche du carré couvert par un toit en pavillon et doté de trois étages carrés. Au nord-est une aile basse (C) adossée à la tour centrale ne compte qu'un étage et est couverte par un toit en appentis. Une seconde petite tour, polygonale, occupe l'extrémité nord-est et est dotée d'un toit polygonal à égouts retroussés. Un grand perron à volées symétriques est placé à l'ouest de la villa et dessert la porte principale, située dans le corps A. Cette porte est dotée d'un encadrement architecturé en pierre jaune ; le linteau est porté par deux coussinets dont le profil chantourné fait écho au profil du tympan. Ce dernier est percé d'un médaillon divisé en quadrilobe. Le linteau est parcouru d'une moulure canal dessinant une petite accolade au centre et formant des retours de part et d'autre. Un écusson nu est sculpté sous le quadrilobe. Cette porte est surmontée d'une grande fenêtre à deux meneaux et une traverse centrale où la modénature reprend les caractéristiques de la porte. Une fenêtre identique est percée également à l'ouest, au premier étage du corps B et qui est surmonté au second étage d'une croisée et au troisième d'une demie-croisée, toujours en pierre jaune. La plupart des autres baies des élévations nord, sud et ouest sont traitées de façons similaires qu'elles soient larges ou étroites : un bandeau plat surmonte la baie, qui forme un retour simple, plus ou moins long, ou double et est doté au centre d'une pointe évoquant les arcs en accolade. Les deux travées sud de la façade ouest (corps A) sont soulignées par un grand pignon en bois, avec balcon filant, qui a reçu un décor de bois découpé, tant au niveau du garde-corps que de la ferme débordante. Les aisseliers qui supportent le balcon sont traités en bois tourné.£La porte de la façade ouest ouvre sur un hall transversal qui abrite la cage de l'escalier en bois. Les parois de la cage d'escalier et de ce couloir central sont à tous les niveaux couvertes de peintures au pochoir au style antiquisant.

  • Murs
    • schiste
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • appentis
    • toit polygonal
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Techniques
    • peinture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • vase
    • bouquet
    • masque
    • tête humaine
    • dragon
    • grecque
  • Précision représentations

    Le départ de la rampe, au rez-de-chaussée, présente un décor de ferronnerie où ornements géométriques et végétaux s'organisent autour de têtes humaines.£Les parois de l'escalier sont recouvertes d'un décor peint au pochoir. Les panneaux inférieurs, de format horizontal, sont couverts d'un décor de faux marbre. Les panneaux supérieurs, de format vertical, figurent des têtes humaines dans des médaillons au centre d'un grand encadrement à crossettes. Les têtes sont féminines sur la première volée de l'escalier, masculines sur la seconde. Une frise de grecque court au sommet de la composition. L'ensemble est dominé par les tons parmes et jaunes. Le plafond de l'étage est également peint, de façon identique sur ses deux moitiés : quatre têtes similaires occupent les quatre écoinçons tandis qu'une large section oblongue est ornée de deux compositions florales affrontées, structurées par deux vases portées par des dragons affrontés et surmontant chacun un masque. L'ensemble est complété d'ornementS architecturaux et végétaux.

Présentation succincte

  • NOTSUC La villa, construite en 1868, a connu deux appellations successives, au 19e et au 20e siècle. Elle se caractérise par son plan relativement complexe, juxtaposant plusieurs corps de bâtiments. Cela procure un effet de pittoresque par la variété des élévations et des toitures. La villa présente également un décor important, notamment dans sa cage d'escalier, au caractère antiquisant. Le décor architectural reflète le goût de la seconde moitié du 19e siècle pour l'éclectisme : en effet si la majorité du décor renvoie à l'esthétique de la fin du Moyen Age, le pignon ouest vient y intégrer le style chalet observé ailleurs à Luchon.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Archives municipales de Bagnères-de-Luchon, 1 G 4 matrice cadastrale des propriétés bâties, tome I (1839 -1883). (Bibliothèque nationale de France GED 826 et 825£Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1873 et 1882, GED 826 et 825.£Archives départementales de la Haute-Garonne, 2 O 42 20 Plan général de la ville de Bagnères-de-Luchon dressé par M. Castex, architecte, 1898.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
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  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
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  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie