Dossier d’œuvre architecture IA31012424 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Coquette
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse 22 boulevard Docteur Estradère
  • Cadastre 2018 AK 313
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    villa Coquette

La villa Coquette apparaît pour la première fois sur le plan de Luchon dessiné par Castex en 1873. Elle était vouée à la location pendant la saison des eaux et occupait un emplacement privilégié, à mi-chemin entre le casino et l'établissement thermal. C'est semble-t-il la première des villas construites sur le côté ouest du triangle d'allée dessiné dans les années 1860 pour abriter le casino et son parc. On sait par la presse que l'homme politique Paul Escudier y réside en villégiature en 1902, alors qu'il occupe la fonction de président du conseil municipal de Paris (New York Herald, 07 août 1902, p. 3). Une annonce en 1931 indique que la villa coquette est alors une pension de famille tout confort à la cuisine soignée (Le Sud, journal républicain du matin, 30 juin 1931), p. 4).La villa est mise en vente par le tribunal civil de Saint-Gaudens le 24 juin 1937 avec une mise à prix à 50 000 F (La Dépêche, 17 juin 1937) et est décrite à cette occasion. Elle comprend soubassement, rez-de-chaussée, deux étages et un 3e étage mansardé. Au sous-sols se trouvent cuisine, salle à manger, débarras et pas perdu. Au rez-de-chaussée : un hall, un salon, deux chambres, un cabinet de toilettes et salle de bain. Aux premier et deuxième étages, la même disposition ; trois chambres et un cabinet de toilettes. Au 3e étage : cuisine, salle à manger et trois chambres avec eau, gaz et électricité. La villa ne trouve pas preneur et est remise en vente par le tribunal civil de Saint-Gaudens le 28 juillet 1938, à une mise à prix inférieure, 30 000 F.(La Dépêche, 16 juillet 1938).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

La villa est construite presque à l'extrémité sud du boulevard Estradère. Elle est mitoyenne avec la maison Dorée qui forme l'angle entre le boulevard et l'allée des Bains. Construite en maçonnerie enduite, elle présente une façade organisées en travée jusqu'à l'arrivée du toit. Cinq grandes travées y sont encadrées par deux travée aux baies étroites qui font écho à l'unique baie de l'élévation nord. Ces baies étroites ont un profil en plein cintre tandis que les ouvertures des autres travées sont à arc segmentaire et crossette. La division des niveaux est soulignée par les balcons : balcon filant au premier étage et balcons individuels au second. Ces derniers ont un plan chantourné, mouluration qui est reproduite par les garde-corps en ferronnerie. Les ouvertures dénuées de balcons sont toutes dotées d'un appui mouluré. Les lucarnes sont au nombre de quatre côté façade : deux petites lucarnes en encadrent deux autres aux dimensions plus importantes. Les lucarnes sont toutes dotées d'un petit balcon avec garde-corps en bois découpé.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Techniques
    • décor stuqué
    • peinture
    • menuiserie
  • Représentations
    • masque de théâtre
    • tête humaine
    • vase
    • bouquet
    • aigle
    • mufle de lion
    • rosace
    • corbeille
    • pointe de diamant
  • Précision représentations

    Les différents éléments décoratifs sont dupliqués en cinq exemplaires sur chacun des niveaux, correspondant aux cinq travées principales. Un masque en stuc polychrome est placé en console sous chacun des balcons du second étage et forme en même temps la clé de l'arc des baies du premier étage. Représenté de façon burlesque, la bouche ouverte dans un rire sardonique, il est constitué d'un mélange de traits humains, végétaux (des feuilles forment sa barbe) et ornementaux (il est encadré de volutes). Les clés des arcs des baies du rez-de-chaussée et du second étage portent également un décor stuqué, en partie rehaussé de polychromie. Il figure une tête juvénile à l'abondante chevelure blonde avec au col un ruban bleu à l' étage ; au rez-de-chaussée, c'est une tête de type Renaissance évoquant les portrait de François 1er où le chapeau est bleu pâle et la barbe blonde.£Les baies étroites latérales sont traitées en vitrail tripartite. La clé de leur arc est souligné par un décor de stuc figurant un aigle. Au premier étage, de part et d'autre du balcon filant sont insérés deux médaillons en stuc représentant un mufle de lion.£Les vantaux de la porte en bois sont sculptés : ils sont décorés de corbeilles de fleurs sur les panneaux inférieurs et de petites rosaces sous l'imposte vitrée. Les panneaux intermédiaires sont ornés d'un motif en pointe de diamant.

Présentation succincte

  • NOTSUC La villa, construite autour de 1870, doit sans doute son nom à l'abondance de son décor en stuc disséminé sur la façade.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1873, GED 826.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie