La villa semble apparaître pour la première fois dans le plan de Luchon publié dans l'ouvrage de Cicéri en 1872 sous le nom de "villa Thomas". C'est alors une des rares villas, avec les villas Corneille et Bertin, à occuper cette partie de la station thermale. Sur le plan de la ville daté de 1898, la villa semble correspondre à la villa Prosper indiqué en légendes entre l'hospice Ramel et la villa Corneille. Cette villa Prosper avait été l'objet d'une vente aux enchères en juillet 1886 avec une mise à prix de 15 000 F, indiquée dans plusieurs journaux de l'époque.
La villa a été, sans doute à la fin du 19e siècle, enchassée au sud-ouest par la villa Corneille ce qui explique la liaison abrupte entre les deux édifices.