Les registres du cadastre indiquent à l'emplacement de l'hôtel (B 945) la construction d'une grande maison (imposée à 2000) en 1849 pour le compte d'Amable Mathieu Soulerat. L'hôtel du Parc est vivement recommandé par Hippolyte Taine dans son Voyage aux Pyrénées publié en 1855 (p. 266). Il précise que c'est alors le plus riche et le plus beau des hôtels de la ville. Dans le plan publié par Lambron en 1860 (op. citée p. 331) l'hôtel du Parc est indiqué au n°32 de l'allée d'Etigny et est une propriété Soulerat. Il était alors tenu par Arnative, qui ouvrit par la suite son propre établissement, et un cercle s'y tenait. L'hôtel est encore recommandé par Gimet dans son guide de 1874 (op. citée p. 9). L'auteur précise que "ce magnifique établissement restauré à neuf se recommande par sa bonne tenue et son service : table d'hôte, restaurant à la carte, café, billard, cercle, salon de lecture". Il offrait ainsi un certain nombre d'activités en l'absence de casino à cette époque et était alors confié à J. Calmel. Au moins à partir de 1883 (annonce dans le guide Joanne) l'hôtel devient la propriété de M. Broc-Verdeil et on le trouve alors sous les deux noms.£L'hôtel était encore en activité lors qu'il fut l'objet d'un incendie en 1910. Il fut détruit l'année suivante, libérant alors opportunément un emplacement pour la future gare du chemin de fer à crémaillère de Superbagnères ; la parcelle fut alors rachetée par la Société des chemins de fer du Midi.£L'ancien hôtel est connu par des cartes publicitaires anciennes. Son incendie, photographié par Benoist, a donné aussi lieu à une carte-photo (Frappé, op. citée p. 176).