L'édifice semble être constitué d'une villa qui a été étendue en direction de l'ouest pour augmenter ses capacités d'accueil et être transformée en hôtel. Son implantation paraît correspondre à la localisation de la villa de l'architecte Castex, représentée sur le plan que ce dernier a dressé de la ville en 1882. La maison ne figure pas sur le plan de 1873 ce qui permet de la dater de cette décennie. Architecte du casino, on retrouve sur la villa de ce dernier le motif de fleurs qui orne certaines clés de baies sur le casino. On peut supposer que Castex fut l'architecte de sa propre résidence à Luchon. La villa prend ensuite le nom de "villa Benedict" (plan de 1898) et est connue dans son état du début du siècle par une carte publicitaire datée de la décennie 1925-1935. Qualifiée de "Pension Martin", l'annonce indique la présence d'un parc et jardin avec belle vue, une cuisine soignée (adaptée aux régimes), l'eau courante. La pension y est à partir de 25 francs par jours avec prix spéciaux pour les mois limitrophes de la saison, juin et septembre. La villa présente alors un aspect fort différent de son état actuel : le pavillon en avant-corps à l'est y possède un étage de moins et sa maçonnerie alterne pierre de taille et briques (autre rappel du casino). L'aile principale ouvre sur la cour par deux galeries superposées en bois. Le niveau de comble est percé de deux lucarnes- pignons à fronton triangulaire.£La transformation en villa en hôtel a suscité la surélévation de l'avant-corps, la fermeture des deux galeries, et l'installation sur tout le premier étage d'une balustrade destinée à homogénéiser l'ensemble. Une aile basse formant retour à l'est a également été ajoutée.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées
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Commune
Bagnères-de-Luchon
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Adresse
15 rue Lamartine
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Cadastre
2017
AD
54
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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Appellationsvilla Benedict, La Petite Auberge
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Destinationshôtel de voyageurs
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : milieu 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : ? architecte attribution par analyse stylistique
L'hôtel est implanté en retrait de la rue Lamartine, dont il est séparé par une cour qui témoigne de l'emplacement du jardin initial. La façade est divisée en deux parties par une tour carrée coiffée d'un toit en pavillon à égout retroussé. La partie gauche (à l'est), correspond à l'ancienne villa, remaniée tandis que la partie droite (à l'ouest) résulte de l'extension en hôtel. Cette dernière partie a été érigée légèrement en recul par rapport à l'aile plus ancienne, de façon à ménager un large balcon au premier étage. Le corps central est percé de deux galeries vitrées ; le premier étage est ornée d'un garde-corps maçonné à balustres qui prolonge la balustrade qui longe le premier étage. La tour carrée qui est à la jonction de ces deux ailes est dotée d'un chaînage d'angle. Elle est percée aux deux étages de petits jours rectangulaires surmontés d'une plate-bande à crossettes en escalier. La toiture est couverte d'ardoises en écailles et est percée d'un oeil-de-boeuf à volutes, éléments que l'on retrouve au niveau du comble de l'avant-corps, à l'est, de part et d'autre d'une grande baie rectangulaire au décor architecturé, surmontée d'un fronton semi-circulaire. Cet avant-corps est coiffé d'un dôme polygonal qui porte un épi de faîtage qui répond à celui de la tour carrée. Son chaînage d'angle est également identique à celui de la tour. Le deuxième étage de cet avant-corps, percé de baies rectangulaires, est le fruit de l'extension. Les deux niveaux inférieurs, avec leurs baies à l'arc légèrement incurvé, correspondent en revanche au parti d'origine. Tous les pans de l'avant-corps sont percées de baies, qui sont dédoublées sur la face principales. Les baies sont surmontées de clés saillantes. Au rez-de-chaussée les piédroits sont édifiés en marbre gris. L'aile basse ajoutée en retour supporte une terrasse bordée par la balustrade. Au rez-de-chaussée, les baies rectangulaires ont été dotées d'une évocation des clés saillantes de l'avant-corps voisin tandis que les angles de cette extension et un piédroit sont dotées d'un bossage qui renvoie aux chaînes d'angles primitives.
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Murs
- brique
- enduit
- maçonnerie
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- dôme polygonal
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Techniques
- décor stuqué
- ferronnerie
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Représentations
- fleur
- vase
- lion
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Précision représentations
Les clés des baies du premier étage de l'avant-corps reçoivent un décor stuqué de fleur. Deux épis de faîtages se répondent : un vase au-dessus de l'avant-corps, et un lion au-dessus de la tour carrée.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Documents figurés
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Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex 1873, GED 826
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Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1882, GED-825.
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AD Haute-Garonne, 2 O 42 20 Plan général de la ville de Bagnères-de-Luchon dressé par M. Castex, architecte, 1898.