Dossier d’œuvre architecture IA31012383 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
maison Soulérat
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse 47 allée d' Etigny
  • Cadastre 1837 B2 1017  ; 2017 AK 01 250
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Soulérat

Une première maison est représentée sur le cadastre de 1837 à la parcelle 1017 et appartient alors à Arnaud Soulérat, médecin et maire de Luchon en 1830. Il possède également le jardin mitoyen (parcelle 1016) ainsi qu'une petite maison à l'arrière (parcelle 1015), accompagnée également d'un jardin (1014). A. Soulérat était le médecin du bureau de charité de Bagnères-de-Luchon. Il est l'auteur d'un ouvrage publié en 1817 : "Observations sur les eaux thermales de Bagnères-de-Luchon". Il fait reconstruire la maison en 1852 avec un revenu de 800 F et la complète par l'aménagement de deux magasins en 1854 (matrice cadastrale). La maison est représentée sur une lithographie de Hureau-Bachevillier où l'on reconnaît les éléments de décor de sa façade. On y discerne également le jardin qui se trouvait au sud. Sur les plans de Castex publiés en 1873 et 1882, l'édifice est devenue la propriété du docteur Chapelon et est mis en location pendant la saison des eaux. Le rez-de-chaussée a été fortement modifié par les successifs réaménagements des commerces et l'entrée se trouve désormais sur le côté gauche de la maison. Un étage supplémentaire a été ajouté par rapport à la lithographie du milieu du 19e siècle lors d'une surélévation au 20e siècle. L'immeuble a été loti en appartements en 1979. D'après une photographie ancienne (Caussette p. 59), la baie centrale du premier étage était dotée d'un balcon qui a disparu au profit d'un simple garde-corps. Les deux petits arcs brisés inférieurs du tympan néogothique étaient pour leur part subdivisés en trois autres arcs brisés disposés en pyramide, c'est-à-dire une réduction du parti d'ensemble de cette baie.

La maison borde directement l'allée est est mitoyenne des deux côtés. Sa façade est divisée en deux parties : à gauche cinq travées se déploient sur les trois étages tandis qu'à droite, une travée plus large reçoit un traitement spécifique. Les deux parties sont séparées par un bandeau vertical. Du côté gauche les baies du premier étage sont encadrées par un arc en plein cintre porté par des colonnes à chapiteau ionique. Du côté droit, la fenêtre du premier étage est encadrée par un arc brisé dont le tympan est orné de trois arcs brisés disposés de façon pyramidale. Plus large, cette fenêtre est également plus haute et vient empiéter sur le niveau du deuxième étage. L'accès à la maison s'effetcue par trois marches dont la première est élargie et reçoit un décor de mosaïque polychrome.£Le décor éclectique mêle éléments de gothique troubadour (arcs brisés) et traits néoclassiques (bustes antiquisants, arcs en plein cintre sur colonne pseudo-ionique).

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Techniques
    • décor stuqué
    • mosaïque
  • Représentations
    • buste humain
    • homme
    • femme
    • fleur
    • tête humaine
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Quatre bustes antiquisants en stuc reposant sur des consoles sont disposés au premier étage de la façade, entre chacune des travées : il s'agit de deux bustes masculins encadrant deux bustes féminins. Les arcs en plein cintre sont ornés d'une frise de fleurs disposées dans des caissons qui imitent des claveaux.£Dans la baie néogothique, le tympan du petit arc brisé supérieur reçoit un décor de fleurs disposées en triangle et encadrant une tête sculptée en moyen relief qui émerge directement de la maçonnerie.£Le décor de mosaïque de l'entrée est constitué au centre de quatre motifs ovoïdes polychromes emboîtés. Une bandeau violet vient souligner le contour de la marche.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Caussette, Janine, Architecture privée à Luchon, seconde moitié du XIXe siècle, mémoire de maîtrise dirigé par Louis Peyrusse, Université Toulouse le Mirail, octobre 1996, 121 p.
  • NOTB_S Archives municipales de Bagnères-de-Luchon, 1 G 15, registre des augmentations et des diminutions survenues dans les contenances et les revenus portés sur les matrices cadastrales, exercice 1842-1858.£Bibliothèque municipale de Toulouse, A-HUREAU-BACHEVILLIER (8)B31555610.£Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1873 et 1882, GED 826 et 825.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Inventaire général Région Occitanie