Dossier d’œuvre architecture IA31012355 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
établissement thermal dit Vaporarium
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Lieu-dit Bagnères-de-Luchon
  • Adresse Cours des Quinconces
  • Cadastre 1837 B2 983  ; 1940 A 1-8  ; 2016 AL 7
  • Dénominations
    établissement thermal
  • Appellations
    dit Vaporarium
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    piscine, cabine de bain, vestiaire

Le vaporarium a été conçu à partir de 1957 pour remplacer et compléter l'ancien Radio Vaporarium construit en 1929. Construit à partir de 1965 selon les plans de l'architecte Paul de Noyers, il est inauguré le 13 mai 1970 . Sa construction entraîna la destruction de la buvette des Prés. Les galeries du vaporarium furent à cette occasion réaménagées et modernisées. Le bâtiment construit abrite en outre les services de rhumatologie et comprend les douches au jet, les bains, les vapeurs dirigées, le service des boues (refait en 1985), une piscine de relaxation et deux piscines de mobilisation (rajoutées au programme initial).

Dans le dernier avant-projet daté du 24 mars 1965, il est prévu que le hall abrite au rez-de-chaussé à gauche les bureaux administratifs, et à droite les bureaux de al sécurité sociale, ainsi qu'une galerie donnant accès aux thermes (bâtiment dit du prince impérial). De part et d'autre de l'entrée, deux escaliers et deux monte-malade donnent accès aux étages. Les salles de mécanothérapie au centre du bâtiment de soin, sont traitées en saillie sur le hall ce qui permet d'abriter un motif décoratif.

Le bâtiment de cure logera à l'ouest (côté montagne) du rez-de-chaussée les bains radioactifs (20 cabines avec 10 baignoires, 4 cabines avec 2 baignoires massage et 4 cabines de massage à sec). Leur localisation est dictée par la proximité des cuves de stockage des eaux radioactives ce qui permet d'alimenter ces bains par gravité. Côté est (côté lac), doivent se trouver les salles pour les massages sous l'eau et l'application de boue (12 cabines et 4 salles de massage). Ces deux zones sont séparées par une grande circulation qui se prolonge sous le bâtiment de repos et donne accès, grâce à un monte-malade ou un escalier, aux galeries souterraines de cure.

En sous-sol sont prévus le stockage de matériel et un transformateur électrique.

Le vaporarium est construit perpendiculairement aux deux autres édifices des thermes : il ferme ainsi l'esplanade des Quinconces mais obture également la perspective primitive de l'allée d'Etigny sur la montagne. Il est relié par une rampe courbe couverte au bâtiment du prince impérial. L'édifice est composé par trois grands corps principaux : le hall, le bâtiment de cure, le repos piscine.

Son avant-corps, de forme concave, est orienté au nord et est axé sur l'allée d'Etigny. Il masque le grand bâtiment rectangulaire qui le prolonge mais de façon désaxée pour ne pas trop mordre sur la montagne. Ce dernier communique à son tour au sud avec un troisième volume, en rotonde, qui abrite les piscines et permet d'accéder au vaporarium proprement dit, creusé dans la montagne. Outre ce dernier et les trois piscines, le bâtiment du vaporarium abrite les soins destinés à la rhumatologie. Ces trois espaces successifs permettent une gradation des températures qui font la transition entre la température extérieure et celle du vaporarium qui peut atteindre jusqu'à 42°.

La façade de l'avant-corps est majoritairement évidée, percée de baies qui éclairent largement le hall. Elle est structurée par huit piliers en béton couverts de plaques de marbre noir qui s'élèvent d'un seul jet jusqu'à la toiture et divisent l'ensemble en neuf travées. Les trois travées centrales abritent les portes d'accès au hall, chacune surmontée d'un médaillon de Boy. Un bandeau en béton couvert de marbre noir souligne ce niveau de rez-de-chaussée et porte la même inscription que les thermes Chambert. L'avant-corps reçoit le hall d'accueil : deux escaliers latéraux desservent les étages tandis que la partie centrale donne accès au rez-de-chaussée du bâtiment principal qui abrite les Bains Prés, distribués symétriquement, et la salle des bains de boue, située du côté ouest.

Au premier étage se trouvent les vestiaires principaux, ainsi que les douches au jet. C'est à ce niveau, sur l'élévation postérieure, que se fait l'accès au bâtiment en rotonde qui abrite la piscine de relaxation, circulaire, ouvrant par de grandes baies vitrées sur le lac du parc, ainsi que les deux piscines de mobilisation. La piscine de relaxation est couverte par une coupole en béton. C'est par cette piscine que l'on atteint le vaporarium creusé dans la montagne où les galeries (150 m de long environ) dessinent un plan triangulaire. Enfin, au second étage du bâtiment principal sont installés les services des étuves (vapeurs dirigées), la seconde partie des bains de boue (environ 80 cabines) ainsi qu'une salle de sport. Un niveau d'entresol entre les deux étages abrite la centrale d'air du vaporarium. L'argile est transformée en boue thermale dans un local du sous-sol où elle est stockée pendant 28 jours jusqu'à l'apparition de la barégine.

L'élévation est du bâtiment central est couverte d'un réseau de claustra en béton qui éclaire uniformément l'intérieur et permet de profiter largement de la vue sur le parc et le lac. Ce système de claustra fait écho à celui déployé sur la façade du pavillon dit du Prince impérial.

  • Murs
    • béton
    • verre
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
    • verrière
    • dôme circulaire
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
    • rampe d'accès
    • ascenseur
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès, ascenseur
  • Techniques
    • fonderie
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • A.M Bagnères-de-Luchon, 5 M 20, Vaporarium

Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble