La villa a remplacé, sans doute au tournant du 20e siècle, la maison Verdalle, portée précédemment sur les différents plans de Castex. Cette reconstruction fait sans doute suite à l'édification du casino autour de 1880, la villa étant implantée exactement dans l'axe de ce dernier, entre les deux pavillons d'entrée. Elle devrait son appellation à l'un de ses habitants du tournant du siècle, le mauricien Jérôme Fadeuilhe.£En 1925, elle est mentionnée dans plusieurs encarts de l'Echo d'Alger en tant qu'hôtel-villa Mauricia. Sont alors vantés son emplacement, proche des thermes et face au casino, son confort moderne et la présence d'un vaste parc en bord de rivière. Elle est tenue par un dénommé Cavailhé. Sur une carte postale ancienne, on peut observer que les lucarnes de la façade étaient initialement au nombre de cinq, correspondant aux cinq travées de l'élévation. Leur fronton était orné de bois découpé. Le brisis du toit était recouvert d'ardoises en écailles de poisson qui ont depuis été remplacées par des ardoises plates.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
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Commune
Bagnères-de-Luchon
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Adresse
1 allée des Bains
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Cadastre
2015
AL
105
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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Appellationsvilla Mauricia
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Parties constituantes non étudiéesparc, véranda
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
La villa est construite au bout de l'allée des Bains, mais se situe également dans l'axe du casino. Elle est entourée d'un parc qui se développe sur l'arrière et en direction de la Pique. Elle suit un plan proche du carré, complété par une véranda au nord-est et d'une tourelle de plan carré également à l'angle sud-est. L'accès s'effectue par l'élévation latérale ouest où l'entrée est soulignée par une marquise en ferronnerie. Cette élévation ne compte que trois travées ; la porte possède un encadrement en marbre rouge et est surmontée d'une corniche portée par deux consoles. Au nord, les étages inférieurs comptent cinq travées : les portes-fenêtres de l'étage ont un encadrement en marbre qui fait écho aux deux chaînes d'angle visibles depuis la rue. Un balcon filant longe cet étage, légèrement élargi au niveau des trois travées centrales. Il se transforme en terrasse couvrant la véranda sur l'élévation est avant de rétrécir pour desservir l'étage de la tour. La véranda possède une paroi vitrée portée par un mur-bahut dont la partie haute est ornée de verres colorés. La verrière est surmontée par une frise de carreaux de ciment peints qui fait la transition avec la terrasse.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitsardoise, terre en couverture
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
- flèche carrée
- croupe brisée
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Techniques
- ferronnerie
- peinture
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Bibliographie
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Caussette (Janine), Architecture privée à Luchon, seconde moitié du XIXe siècle, mémoire de maîtrise dirigé par Louis Peyrusse, Université Toulouse le Mirail, octobre 1996, 121 p.
p. 108
Périodiques
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L'Echo d'Alger, 9 juillet1925, n° 5753, NP.