La maison a été construite pour M. Sarthe-Sarrivatet par Edmond Chambert en 1866. De nombreux échanges entre le commanditaire et l'architecte sont conservés dans le Fonds Olivier. Ils témoignent des tâtonnements du projet au cours de l'année 1865. Les différents plans conservés montrent les modifications du parti : la façade primitive qui devait compter initialement trois puis cinq travées en compte finalement sept (demandées explicitement par le propriétaire). A l'arrière, l'édifice initial a été étendu pour installer une grande salle de restaurant. Le commanditaire a également demandé l'ajout d'un balcon au premier étage (il y en eut finalement aux deux) ce qui n'était pas prévu par Chambert. Sarthe-Sarrivatet indique également qu'il ne veut pas un plan trop grandiose dont l'exécution nécessiterait des dépenses considérables. Des plans de Chambert permettent de restituer la distribution initiale. On accédait au soubassement par l'allée des Bains ou par l'escalier situé sous le perron de la façade et un escalier droit le reliait à l'intérieur au rez-de-chaussée. Il abritait deux cuisines distinctes (situées sous le restaurant), des caves et lieux de stockage, la salle à manger des domestiques, un bureau et le logement de la famille du maître d'hôtel. Au rez-de-chaussée le perron desservait un vestibule débouchant sur une grande cage d'escalier à volées symétriques. Cinq chambres se trouvaient à ce niveau qui se terminait en fond de parcelle par une vaste salle abritant le restaurant. Cette dernière devait être couverte par une verrière car cette partie de l'édifice était plus basse que le reste. Les deux étages comptaient chacun sept chambres, dont trois du côté de la façade.£Photographié par Trutat au tournant du 20e siècle, le bâtiment est alors désigné sous le nom de "chez Berthe". Il devient par la suite le Family-Hôtel puis, en 1911, le Royal Hôtel qui possédait également une maison à Cannes. Un panneau sur le toit, visible sur une photographie ancienne, annonce un agrandissement en 1913 et une modernisation (bains privés, eau chaude et froide dans chacune des 60 chambres, ascenseur électrique et chauffage central). C'est sans doute à cette période que le profil du comble a été modifié pour l'agrandir, entraînant la disparition des lucarnes primitives ainsi ques des têtes de cheminée en terre cuite. Le perron à volée symétrique a pour sa part été détruit, remplacé par une terrasse longeant la façade. Les terres cuites qui ornaient les clés des linteaux, visibles sur les photographies anciennes ont toutes disparu. Un étage supplémentaire a été ajouté au cours du 20e siècle.£L'hôtel a fonctionné jusqu'au début du 21e siècle mais a par la suite été transformé en résidence.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
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Commune
Bagnères-de-Luchon
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Adresse
1 cours des Quinconces
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Cadastre
2015
AL
9
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Dénominationshôtel de voyageurs
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AppellationsSarthe-Sarrivatet puis chez Berthe puis puis Family Hôtel puis Royal Hôtel
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Destinationsimmeuble à logement
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1866, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : maître de l'oeuvre attribué par source
L'hôtel est situé à l'angle entre le cours des Quinconces, vers lequel est tournée sa façade, et les allées des Bains et l'avenue du docteur Lambron sur lesquelles donnent ses élévations latérales. Il est donc implanté directement en face des thermes. La façade est précédée d'une terrasse couverte à laquelle on accède par un degré droit rentrant. La façade et les élévations latérales possèdent une organisation très homogène : les baies du rez-de-chaussée et des deux premiers étages sont cintrées tandis que celles du troisième étage, construit plus tardivement, sont rectangulaires. Un bandeau saillant sépare les niveaux initiaux ; une corniche moulurée marque la transition avec l'étage supplémentaire. La façade compte sept travées, les élévations latérales neuf. La façade est la seule à être dotée de balcons, filant au premier étage, limité aux trois fenêtres centrales du deuxième étage. Les garde-corps sont tous en ferronnerie. L'accès au soubassement depuis la façade a disparu avec la construction de la terrasse : il existe toujours au niveau de la travée centrale du soubassement de l'élévation nord.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S A. D. Tarn-et-Garonne, Fonds Olivier
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_SCPMIDIPYR
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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