Dossier d’œuvre architecture IA31012337 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
hôtel Sacaron actuellement immeuble à logement
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse 65, 67 allée d' Etigny
  • Cadastre 2015 AK 277 à 279
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Sacaron
  • Destinations
    immeuble à logement
  • Parties constituantes non étudiées
    belvédère, maison

Un hôtel Sacaron est mentionné sur le plan de 1860 (Lambron, op. citée p. 331) au n° 65 de l'allée d'Etigny, tenu par Auguste Sacaron, demi-frère illégitime de Sylvie Saccarère qui possède le n° 59. Sur le plan de Castex de 1882 l'hôtel s'est étendu au n° 63 et la construction d'un hôtel est effectivement mentionnée à la parcelle B 1000 pour le compte Louis Auguste Sacaron dans le registre des augmentations du cadastre pour l'année 1882. Le 17 juillet 1891 (matrice cadastrale), l'hôtel est l'objet d'un incendie partiel ce qui entraîne une reprise du parti. Il s'élevait primitivement sur toute la profondeur du n° 65. Son extension aux n° 63 puis 67 a entraîné la modification de ses parties arrières ; une cour a été dégagée, bordée au sud par une longue aile et fermée à l'est par une villa particulière.£L'hôtel a fait partie des lieux courus par les élites qui venaient à Luchon. Y ont notamment séjourné le roi Léopold II de Belgique, le roi et la reine Manoel de Portugal ou le prince et la princesse Sixte de Bourbon.£.Comme beaucoup de ses semblables à Luchon, l'hôtel, après avoir cessé son activité à la fin des années 1960, a été loti en appartements.

L'hôtel occupe une longue aile bordant l'allée d'Etigny à l'est et correspondant à deux numéros , les 65 et 67. Il est prolongé au sud d'une aile retour vers l'est qui s'achève au niveau d'une villa individuelle qui ferme la cour du côté est. L'aile qui borde l'allée compte treize travées : deux travées centrales correspondant à la porte de l'hôtel sont encadrées respectivement par cinq et six travées. Le niveau de soubassement est recouvert de plaques de marbre gris. Les baies du rez-de-chaussée sont dotées de balustres en pierre et encadrées par un décor de stuc, plus développé pour les deux travées centrales. Au premier étage, un balcon filant dessert toutes les baies. Les travées centrales sont soulignées par un décor de pilastres qui se poursuit au second étage (pilastres cannelés), cette fois-ci entre toutes les travées. Ce dernier présente une organisation identique à celle du quatrième étage avec des balcons saillants toutes les trois travées, tandis que les baies du troisième étage ne sont dotées que de simples garde-corps. Les baies des lucarnes du comble sont surmontées d'un fronton triangulaire à retours interrompus. Sur l'élévation postérieure, les baies du rez-de-chaussée sont en plein-cintre, hormis sur les deux travées centrales, soulignées par un entablement. Le balcon filant se retrouve au premier étage tandis que les deux suivants ont de simples baies nues et sont séparés seulement par des bandeaux saillants. Au quatrième étage, deux travées avec balcon commun alternent avec des travées nues. A l'angle ouest une tourelle polygonale abrite sans doute un escalier en vis ; elle est couverte par toit polygonal qui se termine en petit belvédère. Au sud, en retrait de la façade, l'élévation postérieur du n° 67 possède une baie segmentaire couvrant plusieurs niveaux, divisée par des meneaux et des traverses, qui comporte un S (pour Sacaron) en guise de clé.£L'aile en retour vers l'est ne compte que deux étages. Les baies du rez-de-chaussée sont en plein-cintre sauf là encore pour les travées centrales (soulignées par une marquise) et latérales. La monotonie de l'élévation est rompue par les trois pignons transversaux qui la scandent. La villa qui ferme la cour présente son élévation la plus décorée en direction de la cour : c'est là que se concentrent le décor de bois sculpté (lambrequins, balcon, pignon). Ce décor, ainsi que la toiture complexe et la tourelle en encorbellement au nord confèrent son côté pittoresque à la villa.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit polygonal
  • Techniques
    • décor stuqué
    • ferronnerie
    • menuiserie
  • Représentations
    • ornement végétal
    • grecque
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Le décor stuqué se concentre au rez-de-chaussé et sur la travée centrale de la façade : il est constitué d'ornements végétaux et géométriques traités en frise. Les ferronneries de la façade portent un décor géométrique avec notamment des frises de grecque. La villa est ornée de bois découpés qui évoquent l'architecture des chalets.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Archives municipales de Bagnères-de-Luchon, 1 G 7 matrice cadastrale des propriétés bâties.£Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1882, GED 825.£Lambron, Ernest (docteur), Les Pyrénées et les eaux thermales sulfurées de Bagnères-de-Luchon, Paris : imprimerie et librairie centrales de Napoléon Chaix et cie, 1860, 1195 p.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_ADELATAILL
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Plan de la ville de Luchon, 1873, éditeur J. Daunic.

    Bibliothèque nationale de France : GED-826
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie