Dossier d’œuvre architecture IA31012331 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
grand hôtel du casino et de Luchon puis hôtel Majestic
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Hydrographies la Pique
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse boulevard Amédée Fontan
  • Cadastre 2015 AK 01 467
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    grand hôtel du casino et de Luchon, hôtel Majestic
  • Parties constituantes non étudiées
    parc, restaurant

D'après la matrice cadastrale, l'hôtel a été construit en 1886 pour Williams Rigs, soit juste après la construction du casino dont il prend le nom. Rigs avait fait construire dès 1880 une maison et une écurie sur le site du futur hôtel. Cité dans le guide Joanne sur les Pyrénées en 1888, puis dans la collection Diamants en 1893-1894, le grand hôtel du casino voit détailler ses avantages : c'est alors le seul hôtel de Luchon doté d'un ascenseur (Heurtebise). Il possède des annexes à la villa Raphaël, à la laiterie et aux chalets de la Pique et est situé dans un parc de 6 ha. Il propose de nombreux aménagements : grands et petits appartements, salons de lecture, de famille et de réception, fumoir, bar-room, terrasse, restaurant à la carte et table d'hôte. Il offre des services de guides de montagnes et envoie un omnibus avec interprète à l'arrivée de tous les trains.£Deux cartes postales anciennes conservées aux archives départementales de la Haute-Garonne montrent que sur la façade, la travée centrale et les deux travées latérales étaient ornées de plaques de marbre qui ont disparu. La grande terrasse qui longe l'édifice n'appartenait également pas au parti primitif. Transformé en hôpital militaire (hôpital complémentaire 54) en mars 1917, il concentre alors les services de santé militaire de Luchon avec une annexe au couvent de l'Espérance pour les officiers. Il retrouve sa vocation d'hôtel après la guerre et prend le nom d'hôtel Majestic.£L'hôtel a été réaménagé dans les années 2000 ce qui a notamment entraîné la division du rez-de-chaussée par un faux plafond.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1886, daté par source

L'hôtel est situé à l'angle nord-est des trois allées formant un triangle autour du casino, à proximité immédiate de ce dernier. Il appartient au quartier résidentiel implanté entre le parc du casino et la Pique. Il occupe une longue aile d'environ 42 m sur 15, précédée d'une terrasse qui court tout le long de la façade, qui servait d'extension pour le restaurant. L'élévation postérieure de l'hôtel donne sur un parc qui se poursuit jusqu'aux rives de la Pique. Les élévations antérieure et postérieure comptent onze travées qui se déploient sur les sept niveaux de l'édifice. La façade a une organisation fortement hiérarchisée : la travée centrale est mise en valeur une légère avancée. Elle est soulignée par l'escalier menant à la terrasse et à la porte, mais également par ses balcons saillants aux deux premiers étages et par ses garde-corps en pierre alors qu'ils sont en ferronnerie sur les autres travées. Aux étages, des pilastres cannelés (en ordre colossal au premier et deuxième étage) encadrent la travée. La hiérarchisation s'effectue également verticalement : au premier étage, hormis les travées latérales, les baies sont unies deux à deux par un balcon commun ; celui-ci devient individuel au 2e étage et laisse place à un simple garde-corps au 3e étage. Les autres élévations ne possèdent pas de balcons et sont simplement animées par les bandeaux saillants qui ceinturent tout l'édifice en soulignant les niveaux. Un avant-corps bas, surmonté par toit terrasse, est situé au centre de l'élévation postérieure et permet, par un escalier à degrés symétriques, d'accéder au parc. Sur l'élévation nord, un escalier à garde-corps en pierre permet un accès secondaire au rez-de-chaussée surélevé tandis qu'une rampe dessert le soubassement.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • croupe brisée
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Joanne, P. Pyrénées, Hachettes et cie, guides diamant,1893.
  • NOTB_S Archives municipales de Bagnères-de-Luchon, 1 G 7 matrice cadastrale des propriétés bâties.£Pelon (docteur Henri), Luchon et ses hôpitaux militaires pendant la Grande Guerre, in La presse thermale et climatique, 30 octobre 1920, A 61, N 2944, p. 419-420.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_ADELATAILL
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie