Dossier d’œuvre architecture IA31012330 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Olagne
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse , 6 avenue Jean Boularan
  • Cadastre 2015 AK 202
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    villa Olagne
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin

La villa semble avoir été construite au tout début des années 1870 : sur le plan dressé par Castex en 1873 elle est en effet mentionnée comme "villa nouvelle". Dans le second plan qu'il dessine en 1882 elle est désignée comme "villa Olagne"alors que dans le plan publié par Gimet en 1874 elle s'appelait "villa Salles". Son état d'origine est connu par une photographie des années 1870.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

La villa est située légèrement en retrait de l'avenue Jean Boularan est est entourée d'une cour jardin. Construite en maçonnerie enduite et de plan carrée, elle présente une toiture complexe : quatres toits à deux pans convergent vers un dôme octogonal central tandis que les angles de l'édifice sont couverts par plusieurs pans. La façade donne au nord, du côté de la rue. Elle compte quatre travées dont les deux centrales sont mises en avant par un petit avant-corps. Les baies de ces deux travées desservent au rez-de-chaussée et à l'étage un grand balcon unique tandis que les travées latérales possèdent des balcons individuels seulement à l'étage. L'avant-corps se termine en pignon qui ménage une grande baie en arc segmentaire surmonté par un quadrilobe. Les garde-corps présentent tous un profil ondulé. Les baies sont toutes dotées de lambrequins métalliques décorés. L'accès principal de la villa est situé à l'ouest : un degré rectangulaire à cinq marches mène à une porte surmontée d'une marquise. Cette élévation reprend la disposition globale de la façade, mais ne compte que trois travées, la travée centrale étant dépourvue de balcon. L'accès au soubassement s'effectue par l'élévation postérieure, au sud. Sur celle-ci, le corps central est en léger retrait et ne comporte de balcon ouvragé que pour la large baie du pignon. L'élévation latérale est devait présenter un organisation similaire : elle a été modifiée par une petite extension à laquelle mène un escalier droit.£Les angles de la villa sont coupés et présentent, sous la corniche et au-dessus du soubassement un décor stuqué. De grandes têtes de cheminées en terre cuite marquent chacun des quatre angles.L'arrivé du toit est marquée par une corniche moulurée supportée par des consoles ornées de feuillages. Les versants des quatres grands pignons se terminent en égout retroussé, et sont ornés d'une frise que l'on retrouve sur les pignons des lucarnes.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • dôme polygonal
    • toit à plusieurs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • ferronnerie
    • décor stuqué
  • Représentations
    • poisson
    • roseau
    • ornement végétal
    • gland
    • tête humaine
    • enroulement
    • ornement géométrique
    • blé
  • Précision représentations

    Les garde-corps sont ornés de motifs géométriques et d'enroulement. Au-dessus du soubassement, les quatre angles de la villa reçoivent un décor stuqué représentant un grand poisson dont la queue s'enroule vers le haut et qui est entouré de roseaux et autres végétaux. Toujours aux quatre angles, sous la corniche se trouve quatre têtes humaines, également en stuc. Celle de l'angle nord-est est couverte d'un turban surmonté par des végétaux et possède un collier végétal qui s'achève par des glands et des feuilles de chêne. Sur celle de l'angle sud-ouest, la tête surmonte une poitrine écaillée où sont suspendus des épis de blé.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Gimet (François), Luchon en poche, Lafont éditeur, Luchon, 1874, p. 11
  • NOTB_S Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1873 et 1882, GED 826 et 825.£Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, PETFOL-UA-50.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_ADELATAILL
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie