Dossier d’œuvre architecture IA31012316 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Santa Maria ou Narischkine
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse 14 boulevard Henri-de-Gorsse
  • Cadastre 2015 AK 471
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Santa Maria ou Narischkine
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

La villa a été construite vers 1840 pour P. Dosset. A l'origine, elle présentait un plan en U (visible sur le plan de Luchon publié dans l'ouvrage de Lambron en 1860, p. 331) au centre duquel s'appuyait la tour de l'escalier. Le 16 juillet 1852, la demeure est vendue à E. Levesque, chef de bataillon au 46e régiment de ligne en garnison à Caen, qui la revend le 12 juin 1853 à Olga de Bekleschoff et son époux, Jean de Knorring, conseiller d'état de la Russie. Leur fille, Nadedja Narychkine, réside à la villa en compagnie d'Alexandre Dumas fils de 1853 à 1859. Revendue par la veuve de Knorring le 16 novembre 1859 au colonel Feodor de Baloudiouski, le bien est décrit dans l'acte notarié : maison avec jardin anglais, remise, écurie et jardin potager. La villa change encore de propriétaire le 15 novembre 1865 au profit de Jacques Couterel, notaire et avocat. La villa est visible sur une vue de la ville par Mieusement, antérieure à 1861 car l'espace prévu pour le casino et son parc est encore vierge de tout aménagement. Cela indique que la loggia qui réunit les deux ailes et le deuxième étage sont déjà réalisés à cette date. Les cariatides proviendraient (N. Desseaux p. 231) des ateliers Virebent et seraient un des exemplaires de la déclinaison par l'atelier des cariatides de la tribune des musiciens du Louvre de Jean Goujon. La villa avait été complétée par trois petits bâtiments isolés, visibles sur les divers plans de Luchon de 1873, 1882 et 1898, qualifiés de "chalets russes" qui devaient fonctionner de concert avec les deux chalets situés sur la rive droite de la Pique. Saisie en 1892, la villa fut rachetée le 23 février 1894 par Hélène Castaing de Toulouse, qui lui donne alors son nom. Après sa mort, son héritière la vend au notaire Valette, le 11 décembre 1940. Robert Mesuret l'acquiert le 7 mars 1946.

La villa est construite au milieu du boulevard Henri de Gorsse, face au petit pont qui menait aux chalets russes, construits pour la mère de la princesse Narischkine. L'édifice, aux dimensions assez imposantes, se caractérise par sa sobriété et son classicisme. La façade donnant sur le boulevard est organisée autour des trois travées centrales, soulignées par un léger avant-corps avec ordre colossal (pilastres ioniques) supportant un fronton triangulaire percé d'un demi oculus. Les trois portes-fenêtres ont un encadrement en plein cintre tandis que les autres baies sont de formes rectangulaires. Sur la façade sur jardin, le corps central est aménagé en loggia : deux colonnes encadrent l'escalier droit et supportent deux cariatides. Les cariatides proviendraient (N. Desseaux p. 231) des ateliers Virebent et seraient un des exemplaires de la déclinaison par l'atelier des cariatides de la tribune des musiciens du Louvre de Jean Goujon.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • aigle
    • cariatide
  • Précision représentations

    Deux aigles en terre cuite couronnent les piliers du portail. Deux cariatides, également en terre cuite, ornent la loggia côté jardin.

Présentation succincte

  • NOTSUC La villa fait partie des toutes premières constructions de la promenade de la Pique, qui a été aménagée en 1832, et date des environs de 1840. Elle a changé fréquemment de propriétaires mais est connue pour avoir abrité la princesse Narischkine et Alexandre Dumas fils dans les années 1850. D'inspiration palladienne, la villa a été agrémentée autour de 1860 d'une loggia portée par des cariatides.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Caussette (Janine), Architecture privée à Luchon, seconde moitié du XIXe siècle, mémoire de maîtrise sous la direction de Louis Peyrusse, UTM, 1996, p. 97.£Mesuret (Robert), "Alexandre Dumas chez la princesse Narischkine", dans le Petit Commingeois, 19 septembre 1948.£Desseaux (Nelly), "La briqueterie Virebent" in L'Auta, octobre 1981, n° 470, p. 226 à 234.
  • NOTB_S Bibliothèque nationale de France, Plans de la ville de Luchon par M. Castex, 1873 et 1882, GED 826 et 825.£Archives départementales de la Haute-Garonne, 2 O 42 20 Plan général de la ville de Bagnères-de-Luchon dressé par M. Castex, architecte, 1898.£Lambron, Ernest (docteur), Les Pyrénées et les eaux thermales sulfurées de Bagnères-de-Luchon, Paris : imprimerie et librairie centrales de Napoléon Chaix et cie, 1860, 1195 p.£Mieusement, Séraphin-Médéric, Recueil. Voyages en France et en Europe, f. 53v. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, PETFOL-UA-50.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_ADELATAILL
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI IA31012418
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 2006/12/27
  • Précisions sur la protection

    Les façades et les toitures de la villa ainsi que le mur de clôture avec grille et le portail d'entrée (cad. AK 471) : inscription par arrêté du 27 décembre 2006

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie