2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
L'intégration de l'église à la partie nord-est du rempart du 13e siècle laisse supposer la contemporanéité de l'édifice avec le premier système défensif voulu par les seigneurs d'Aurignac. Après la construction de l'église Saint-Michel dès 1550, aujourd'hui disparue, l'édifice ne fut plus affecté au service paroissial. Les pénitents bleus y installèrent toutefois leur chapelle en 1615. La vétusté de l'église Saint-Michel à partir du dernier quart du 18e siècle entraîna le retour du culte paroissial dans l'édifice. Une décision du conseil municipal datée du 26 février 1782 entérine la démolition de l'église Saint-Michel et le déplacement du portail de cette église vers la nouvelle église. Le 28 novembre 1787, une adjudication des matériaux de l'ancienne église Saint-Michel permet d'intégrer en remploi plusieurs éléments d'architecture à l'église Saint-Pierre comme les colonnes torses du porche du portail sud. C'est à cette époque que le flanc oriental de l'édifice fut transformé.
L'église Saint-Pierre-aux-Liens s'inscrit dans une parcelle rectangulaire. C'est un bâtiment de style gothique construit en moellon équarri noyé dans du mortier avec de nombreux calages en brique. Les façades nord et la nef sont pour partie intégrées aux remparts médiévaux. Il en est de même pour le clocher qui enjambe la rue et qui constitue en partie basse, une entrée de la ville fortifiée. L'ensemble est couvert d'une fausse voûte d'arrêtes et d'un lattis plâtré. L'église compte 6 travées et un chevet plat percé d'un occulus dont l'extrados est sculpté. Le portail principal, remploi d'une ancienne église Saint-Michel, s'ouvre sur la façade sud. Les maçonneries sont partiellement enduites.
L'occulus qui ajoure l'élévation sud de l'église est orné d'une alternance de têtes sculptées et de feuillages. L'essentiel du décor est concentré sur le portail sud. Ce dernier est composé de 4 colonnes torses qui s'appuient sur un garde-corps en pierre orné de motifs polylobés en relief. Les chapiteaux qui couronnent l'ensemble présentent des anges tenant des armoiries et des personnages bénissant (saint Pierre, saint Jacques ?). L'ébrasement du portail présente une série de consoles où figurent, parmi les feuillages des animaux divers (lion, aigle, monstres, singes, deux personnages en portrait, une sirène et un personnage à 3 visages). Deux sculptures complètent l'ensemble : une Ecce Hommo et une Vierge à l'enfant.
ALGANS André, Aurignac, histoire et monuments, [s. n.], [s. l.], 1971, 71 p.
LAGARDE (de) Guilhot, "Aurignac en Comminges, église Saint-Pierre - église Saint-Michel", dans "Bulletin de la société archéologique du Midi de la France", 3e série, tome 3, 1937-1939, pp. 242-255
ROCACHER Jean, Eglises et chapelles de la Haute-Garonne, le canton d'Aurignac, Association de Recherche et d'Etude des Eglises et Chapelles de la Haute-Garonne, Toulouse, 2000, 253 p.
Département de la Haute-Garonne, "monographie de la commune d'Aurignac", ms non édité, 1885.
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