2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
La fortification du village d'Aurignac peut se découper en trois phases principales, chacune attestant du développement démographique de l'agglomération. La première, menée au cours 13e siècle, est contemporaine de l'édification du château comtal (IA31110004) et englobe une surface de 120 ares et trois îlots d'habitations desservis par deux rues parallèles. La deuxième phase est contemporaine de l'importante croissance démographique et l'urbanisation que connut l'Europe avant la seconde moitié du 14e siècle, qui avait fait déborder l'agglomération de ses remparts primitifs. Cette deuxième extension avait été fortifiée à la fin de ce siècle ou au début du suivant. Enfin, après la phase de décroissance générale, une troisième extension avait à nouveau agrandi le village vers le sud, qui fut entourée de remparts vers la fin du 16e siècle-début du 17e siècle.£Les fortifications furent probablement abandonnées et même démantelées dès le 18e siècle. Le fait qu'elles ne sont pas représentées sur le cadastre de 1819 pourrait confirmer cette hypothèse.
Les fortifications sont aujourd'hui partiellement conservées dans les murs extérieurs des maisons qui sont venues ultérieurement s'appuyer contre les remparts, notamment sur la première enceinte. Certaines portions ont donc été percées de fenêtres, portes et baies. L'appareil est généralement en maçonnerie en pierres sèches de moellons ébauchés et présente par endroits de rares calages en terre cuite (fragments de briques ou de tuiles).
La première enceinte rectangulaire était percée de trois portes : l'une au nord (porte Caribole) donnait sur la pente abrupte de l'éperon et n'est plus visible de nos jours ; une seconde ouvrait vers le sud et se trouvait fortifiée par la tour-porche (IA31110006) faisant office de clocher de l'église (parcelle 2011 AB 66) ; une troisième vers le sud, en maçonnerie très peu soignée, est aujourd'hui murée et intégrée à la ligne des maisons (parcelles 2011 AB 200 et AB 201). les portes des autres enceintes ne sont pas conservées. Cette première enceinte était défendue par des tours d'angles dont deux sont aujourd'hui partiellement conservées : la tour de la Merci au nord-ouest (parcelle 2011 AB 531), et la tour nord-est (parcelle 2011 AB 85).£Peu d'éléments de la deuxième enceinte sont conservés. Il s'agit de la tour de Savoie (parcelle 2008 AB 188 ; IA31110007), ancienne porte de ville, et plusieurs ouvrages défensifs en saillie sur la face ouest des remparts, anciennes tours rondes (parcelle 2011 AB 579) ou carrées (parcelles 2011 AB 176, AB 515).£Seuls les vestiges de la porte de Benque (parcelle 2011 AC 22) qui s'ouvre sur le côté est rappellent la 3e enceinte.
SAINT-PAUL Anthyme, "notice sur le château d'Aurignac", dans Revue de Comminges et des Pyrénées Centrales, 4e trimestre 2003, tome CXIX, 2003-4, pp. 493-508
CARME Rémi, Le village au Moyen Age sur le canton d'Aurignac (Haute-Garonne), Mémoire de maîtrise sous la direction de POUSTHOMIS-DALLE Nelly, Université Toulouse 2-le Mirail, 2002, 2 vol., 177 et 85 ff.
LESTRADE Jean, Les huguenots en Comminges, documents inédits publiés pour la société historique de Gascogne, Honoré Champion, Paris, 1900, 428 p.
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