• enquête thématique régionale, canal latéral à la Garonne
  • enquête thématique régionale, canaux d'Occitanie
  • enquête thématique régionale, canal des Deux-Mers
pont bow-string de Bretous
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Castelginest
  • Hydrographies canal latéral à la Garonne
  • Commune Saint-Jory
  • Lieu-dit Capy
  • Cadastre 2021 BE non cadastré domaine public fluvial
  • Dénominations
    pont
  • Appellations
    bow-string de Bretous

Situé sur la commune de Saint-Jory, à 18,300 km de l'écluse de descente en Garonne aujourd'hui disparue, le pont bow-string, en amont du pont-canal qui franchit la rivière l'Hers, a été construit en 1932, en lieu et place d'un pont suspendu en fer et en bois datant des années 1840, nommé alors "pont suspendu de Bretous" du nom de Léon de Bretous, propriétaire des champs alentours. Ce pont bow-string fait partie des 83 ponts du même type construits parce que les ponts suspendus qu'ils remplacent étaient vétustes et dangereux et ils ont bénéficié du plan dit "Outillage national", plan lancé dans les années 1930 suite à la crise de 1929, pour pallier la crise du chômage qui sévissait alors : les travaux devaient être rapidement réalisés et surtout ne pas faire appel ni à des fournitures ni à de la main d'oeuvre étrangères.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1932, daté par travaux historiques

Le pont situé en amont du site d'écluse n°7 de l'Hers, au PK 18,300 km, sur la commune de Saint-Jory, franchit le canal latéral à la Garonne. Le chemin de halage recouvert de bitume passe sous le pont, rive gauche alors qu'une déviation passe par la rampe d'accès. Une deuxième déviation du chemin en terre situé rive droite passe également sur la rampe d'accès. Les culées sont en briques et, aux angles et sous la partie recevant les pieds d'arc du pont, en pierres. Deux poutres longitudinales, ou tirants, séparées par un longeron central, reposent sur chaque culée. Poutres et longeron sont reliés entre eux par 10 poutres transversales ou consoles. Un appareil en fonte, avec rouleaux, assure les mouvements de dilation, rive droite, entre chaque poutre principale et la culée. Les culées du pont suspendu ont été réutilisées pour ce pont comme en témoignent les reprises de l'appareil de briques sur les côtés des culées. Le tablier en béton est composé d'une surface de roulement, une chaussée recouverte de bitume, de 3.00 mètres de large, entre, en amont un trottoir protégé de la route par une cornière en fer et, en aval, un parapet, creux, dans lequel passent des conduites comme celles qui aboutissent au coffre en béton rive droite et à l'emplacement du dé aval du pont. De part et d'autre, de la chaussée, un arc parabolique situé au-dessus du tablier, est relié au tirant par huit haubans ou montants verticaux. Les trottoirs sont prolongés et à leurs abouts sont placés des dès en pierre de taille de 0,60 de large de 1,10 de long et de 1 m de haut sauf celui aval remplacé par le coffre en béton. Les gardes corps, tubes en fer, sont d'origine. En plusieurs endroits, le béton laisse voir la structure en fer qui rouille.

  • Murs
    • béton
    • pierre
    • métal
  • État de conservation
    mauvais état
  • Précision dimensions

    la = 5,10 m, largeur du pont, chaussée et trottoirs.

  • Statut de la propriété
    propriété publique

20230607_R_03

Documents d'archives

  • Archives Voies Navigables de France : "plan du bornage, 1863".

    Archives Voies navigables de France
  • Archives Voies Navigables de France : "état descriptif des ouvrages d'art du Canal latéral, 1863".

    Archives Voies navigables de France
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Toulouse Métropole
(c) Voies Navigables de France