La rue de Pourrenque franchit la dérivation et le canal latéral de Garonne par les ponts de l’écluse n°3 de Fenouillet, dans le prolongement l’un de l’autre. Le premier, celui qui franchit la dérivation, présente, en amont, deux sorties, en arc segmentaire, équipées chacune de portes à vantelles en fer de part et d’autre d’un avant-bec en béton. L’arrivée de l’eau qui part à droite, en direction de la partie d’aval de la dérivation, et à gauche, pour l’usine, peut être fermée par les batardeaux qui peuvent être passés dans les rainures situées dans l’avant-bec et sur les côtés, en amont du pont, et la quantité voulue est régulée par chacune des deux portes à vantelles équipées d’une passerelle en fer. Deux parapets en béton protègent la partie amont du pont et celle aval sur laquelle est située l’usine qui empiète sur la dérivation.£Le pont qui franchit le canal, en aval de l’écluse, est à dos d’âne, en briques avec des pierres situées aux angles des culées et à la jonction de celles-ci avec l’intrados de voûte de l’arc segmentaire. Sur le tablier du pont, la surface de roulement, recouverte de bitume, est encadrée par une corniche en pierres finement bouchardées, sur laquelle est fixé au plomb un garde-corps en fer. Il est équipé en aval, rive gauche, d’un rouleau vertical qui évitait aux cordages de l’abimer. Sur la face amont du pont, un repère de nivellement avec l’altitude ""129,169"" est fixé contre la corniche. Deux escaliers en aval et attenants au pont sont en briques comme les deux qui relient la route aux plateaux de l’écluse. Des traces de cordages sont observables sur les angles des murs avals des culées. Entre les deux ponts passe le chemin de halage goudronné qui redescend ensuite vers la face aval du canal par une rampe construite de lits de galets sur des lits de briques rouges, un garde-corps en fer étant de part et d’autre.