• enquête thématique régionale, canal latéral à la Garonne
  • enquête thématique régionale, canaux d'Occitanie
  • enquête thématique régionale, canal des Deux-Mers
écluse numéro 2 de Lacourtensourt
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Castelginest
  • Hydrographies canal latéral à la Garonne
  • Commune Fenouillet
  • Adresse route de Lacourtensourt
  • Cadastre 2021 B0 non cadastre domaine public fluvial
  • Dénominations
    écluse
  • Appellations
    numéro 2 de Lacourtensourt

L’écluse numéro 2 de Lacourtensourt et sa dérivation située rive gauche sont construites par les entrepreneurs Laborde et Ducros et réceptionnées par l’administration du canal le 1er août 1844.

L'écluse numéro 2 de Lacourtensourt et sa dérivation située rive gauche sont construites par les entrepreneurs Laborde et Ducros et réceptionnées par l'administration du canal le 1er août 1844. Dans l'état descriptif de 1863, l'écluse et sa dérivation sont "comme à l'écluse 1 de Lalande décrite au N° 7". Les portes d'éclusés en fer dès l'origine, sont remplacées au début du XXe siècle par d'autres portes en fer. Un édicule est ensuite construit, probablement dans les années 1930, en amont de la maison et abrite un instrument de contrôle de niveau de l'eau du canal. L'écluse passe de 30,50 m de long à 40 m en 1973, lors de la mise au gabarit Freycinet. Elle est allongée dans sa partie amont comme en témoigne la structure en béton. Elle perd alors la forme de ses estacades de guidage situées en amont. La cabine de commandement est ajoutée en 1977 et les tranchées amenant les câbles et canalisations aux portes d'écluses sont alors creusées et recouvertes de plaques en fer. Puis, à la fin des années 1990, Voies navigables de France s'engage dans un programme de modernisation des écluses, les crics étant manœuvrés par des moteurs électriques. De nos jours, le capitaine du bateau, en manipulant une perche située au milieu du canal, une centaine de mètres en amont et en aval de l'écluse, commande lui-même le mouvement des portes automatisées et peut engager son bateau au signal vert.

L'écluse simple numéro 2 de Lacourtensourt, située sur la commune de Fenouillet, au point kilométrique 6,523, d'une chute d'eau de 2,57 mètres, et d'un bief de 1 096 mètres, est de plan rectangulaire. Elle est équipée de deux portes en fer, amont et aval, busquées et à vantelles, manipulées électriquement. Les bajoyers en briques rouges couronnées de pierres de taille, sont équipés sur chaque côté d'une échelle en fer permettant l'accès au radier ou aux secours et, rive droite, de deux barres verticales tiges directrices - servant aux plaisanciers d'amarres et de guidage des bateaux lors de mouvements ascendants ou descendants dans le sas. Les plateaux situés de part et d'autre, sont partiellement recouverts de calades et équipés des bollards (deux types) nécessaires à l'amarrage des bateaux. Rive droite, une cabine de commande, actuellement désaffectée, est reliée par une tranchée couverte de plaques de fer aux portes d'écluses. Rive gauche, une bouée de secours est dans un coffret en plastique rouge sur un piquet en fer. En amont et en aval de l'écluse, deux feux régulent son accès et des rainures à batardeaux permettent la fermeture de biefs. Dans la partie amont de l'écluse, une échelle d'eau, proche de rainures à batardeaux, permet de contrôler le niveau de l'eau du canal. L'écluse a été allongée dans la partie amont comme en témoigne la partie en béton. L'estacade de guidage située dans la partie aval de l'écluse est composée de galets couronnés de briques sur chant.

Un édicule situé en amont de la maison, en briques rouges, de plan carré, couvert d'une tôle ondulée, toit à appentis, présentant en façade une ouverture, porte en bois disparue et sur les côtés latéraux une petite ouverture, fermée sur le côté droit par une grille en fer forgé, abrite les vestiges d'un instrument qui servait à contrôler le niveau d'eau du canal.

En amont de l'écluse, rive gauche, une partie des eaux du canal passe sous le chemin de halage par un ponceau en briques à voûte segmentaire et à parapets en briques, et rejoint la dérivation située rive gauche. Avant le ponceau, des rainures de batardeaux sont creusées dans des pierres. Les eaux coulent entre deux rives naturelles et rejoignent les eaux du canal en aval de l'écluse en passant à nouveau sous un autre ponceau en briques rouges avec voûte à arc segmentaire et à parapet en briques rouges. Un pont avec parapet en briques rouges, enjambe la dérivation et est équipé sur sa face aval, d'une porte à vantelle permettant de réguler la quantité d'eau. Une prise d'eau, sur la gauche du pont, amène une partie des eaux de la dérivation à une entreprise proche qui les renvoie par deux buses avant le ponceau aval.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • béton
  • Précision dimensions

    L = 47,35 m : longueur de l’écluse en 1863.

  • Statut de la propriété
    propriété publique

20230607_R_03

Documents d'archives

  • Archives Voies Navigables de France : "plan du bornage, 1863".

    Archives Voies navigables de France
  • Archives Voies Navigables de France : "état descriptif des ouvrages d'art du Canal latéral, 1863".

    Archives Voies navigables de France
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Voies Navigables de France