2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Selon Victor Allègjre, une première église, dont il ne reste rien, semble avoir été bâtie au 11e ou 12e siècle. Elle est mentionnée pour la première fois en 1318 dans le pouillé du diocèse de Toulouse et dépend du chapitre de Saint-Félix. La base du clocher est l'élément la plus ancien de l'édifice gothique qui a été remanié à diverses reprises à la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle. A cette époque le choeur est entièrement reconstruit grâce à la générosité du seigneur du lieu, Marguerite de Valois, qui fait don de 15.000 livres. Deux visites pastorales nous informent sur l'état de l'édifice au 17e siècle. Si, en 1638, l'archevêque de Toulouse Charles de Montchal, constate que tout est en ordre, Monseigneur Colbert de Villacerf menace l'église d'interdiction en 1700, si des travaux n'y sont pas immédiatement effectués (carrelage, lambrissage, installation d'une chaire à prêcher).£En 1728, alors qu'on s'apprêtait à débuter les travaux, la voûte de la nef s'effondra, causant l'écroulement du mur sud. Le clergé mit tout en oeuvre pour récolter les fonds nécessaires à la reconstruction, les consuls adressèrent une pétition au roi et l'archevêque de Toulouse soutint la demande auprès des Etats généraux du Languedoc. La paroisse obtint l'autorisation d'emprunter 1500 livres et l'on recourrut aux prestations forcées. Toutefois, faute de moyens on se contenta de couvrir la nef d'un simple plancher. La juxtaposition de ce dernier avec le choeur voûté conservé entraina quelques controverses au sujet de la conservation de ce dernier. Il subsista toutefois et en 1747, une visite pastorale constatait le bon état général de l'édifice dont seule la chapelle Saint-Joseph demeurait interdite. Presque 30 ans plus tard, en 1775, toute l'église était interdite, entrainant de rapides et sommaires travaux qui autorisèrent Monseigneur de Colbert à lever la condamnation. Il est assez sûr que c'est un édifice en mauvais état qui servit de liee de culte à la paroisse jusqu'au 19e siècle avant sa restauration générale.
Le 16 mai 1841, le conseil municipal délibérait pour une imposition extraordinaire de 500 francs destinée à couvrir les frais de réparation du couvert du sanctuaire. Dans les années 1860-1870, les curés emploient bien souvent leurs fonds propres pour exécuter les travaux. Il ne subsiste toutefois pas de documentation ni d'archives permettant de préciser le détail et la chronologie des travaux à cette époque : la nef est réparée en 1869 (reprise des murs gouttereaux, reconstruction des fenêtres hautes, établissement d'une voûte).
Inaugurée l'année suivante, l'église sera dotée de vitraux de l'atelier Gesta, offerts par l'abbé Saurines (1874-1890). Il lui adjoindra une sacristie en 1884. Les peintures seront réalisées en 1893. En 1896, un nouveau marché de travaux est passé entre la mairie et le charpentier Louis Salvy.
Eglise à nef unique située au centre du village. Chevet à 7 pans
Le clocher de deux étages, en pierres appareillées, est constitué par la surélévation du mur-pignon. Le premier étage à huit pans est percé de deux baies en plein cintre. Le deuxième étage, plus étroit que le premier, amorti par deux pyramides de l'étage inférieur, est percé de deux baies plein cintre. Le sommet du clocher est couronné d'une suite de créneaux à double glacis.
Sur l'élévation nord, parmi les nombreuses traces de reprise, on constate la présence d'une ancienne baie gothique (première travée), le portail d'entrée. Au chevet, les baies à remplage et les contreforts à pignon sont accompagnés de quelques vestiges du décor sculpté Renaissance
Le clocher : inscription par arrêté du 7 décembre 1925 - L'église en totalité (cad. B1 139, 140) : inscription par arrêté du 21 décembre 2009
Archives départementales de la Haute-Garonne (cote 3 P 4487, Série 2 O)
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