Dossier d’œuvre architecture IA31011223 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
maison de villégiature, résidence Charles Tron
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Bagnères-de-Luchon
  • Adresse 1 avenue Galliéni
  • Cadastre 2015 AI 01 261
  • Dénominations
    immeuble
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Charles Tron

L'emplacement sur lequel est construit l'immeuble était propriété de Noël Tron au début du 19e siècle. L'immeuble est construit en 1854 (date portée) par Edmond Chambert, architecte départemental et concepteur des thermes de Luchon. La matrice cadastrale indique que la construction de la maison a été achevée en 1855 et qu'elle a été imposée à partir de 1858 pour un revenu de 1 200 F. Le commanditaire, Charles Tron, connut une importante carrière politique : conseiller général, puis deux fois maire de la cité, il fut également député. Il se réserve le rez-de-chaussée et la cave pour son usage personnel et destine les étages supérieurs au logement d'une partie du personnel de l'hôtel d'Angleterre, situé sur la parcelle voisine, qu'il possède également.

L'immeuble est situé en retrait de l'allée d'Etigny, précédé par une place, occupée initialement par le jardin de l'hôtel d'Angleterre. Il est implanté sur un terrain légèrement pentu, rattrapé par un soubassement sous la façade qui la met en valeur. Il s'agit d'un volume cubique, assez massif, surmonté d'une toiture d'ardoise en pavillon. Deux doubles bandeaux ceinturent l'édifice et soulignent les changements de niveaux. La façade est très décorée : la travée centrale est surmontée d'un fronton semi-circulaire qui interrompt la pente du toit. Il fait écho au fronton de même type qui surmonte la porte. La fenêtre de l'étage présente un décor architecturé : le linteau porte la date 1854 et est surmonté d'un grotesque sculpté. Les niveaux supérieurs de la travée centrale sont ornés de marbres polychromes. L'élévation nord est également très soignée. Sur la travée centrale, un perron à degrés symétriques mène à une porte à l'encadrement architecturé, surmontée par une corniche saillante Des petites baies rectangulaires encadrent la travée centrale tandis que celles des deux travées latérales reprennent les mêmes types que les baies de la façade.

Cette maison d'apparat est décirte par Stephen Liégeard en 1874 : c'est le pavillon de réception de M. Tron, qui habite avec sa famille une seconde maison à proximité immédiate, meublée confortablement. L'édifice de réception est doté de salons dont les dimensions ont été prévues pour pouvoir accueillir des tableaux et l’ensemble de tapisseries de haute lice acquis par Tron à Montauban.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
    • en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • grotesque
    • tronc d'arbre
    • fleur
    • enroulement
    • feuille
  • Précision représentations

    Le tronc d'arbre qui orne le fronton de la porte d'entrée fait référence au nom du commanditaire, Charles Tron. Le grotesque surmonte la fenêtre de l'étage de la travée centrale. Les décors d'enroulement et de fleurs surmontent les linteaux des baies des deux niveaux inférieurs.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barbier (Frédéric), Mont-Oriol aux Pyrénées : Charles-Laurent Tron et Bagnères de Luchon (1817-1881), in Annales du Midi, t. 106, n° 206, avril-juin 1994, p. 161-184.
  • NOTB_S Archives départementales Tarn-et-Garonne, Fonds Olivier.£Archives municipales de Bagnères-de-Luchon, 1 G 15, registre des augmentations et des diminutions survenues dans les contenances et les revenus portés sur les matrices cadastrales, exercice 1842-1858£Liégeard (Stéphen), Vingt journées d’un touriste au pays de Luchon, Hachette, Paris, 1874, p. 142-144.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_ADELATAILL
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/10/09
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures (cad. B 3406) : inscription par arrêté du 9 octobre 1986

  • Référence MH

Documents d'archives

  • AM Bagnères-de-Luchon, 1 G 15, cadastre, registres des augmentations et diminutions, 1844/1858.

    AM Bagnères-de-Luchon : 1 G 15

Bibliographie

  • Liégeard (Stéphen), Vingt journées d'un touriste au pays de Luchon, Paris, J. Claye, 1874, 556 p.

    p. 142-144

Périodiques

  • Barbier (Frédéric), Mont-Oriol aux Pyrénées : Charles-Laurent Tron et Bagnères de Luchon (1817-1881), in Annales du Midi, t. 106, n° 206, avril-juin 1994, p. 161-184.

Documents figurés

  • Edmond Chambert, dessin à la plume, projet de 1853.

    AD Tarn-et-Garonne : Fonds Olivier
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie