Une briqueterie est attestée dans le cadatre de 1818. A la fin des années 1860, le marquis de Cambolas, propriétaire de la briqueterie, fait construire par son gendre, le marquis de Puylaroque sorti de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris une seconde briqueterie avec four continu de type Hoffmann, réalisant ainsi une usine à la pointe du progrès dans la région. En effet ce four qui marque la révolution industrielle dans la céramique vient depuis peu d'être adopté en France. Bien que mécanisée, elle occupe 100 ouvriers du temps où le marquis de Puylaroque la dirige (1868-1873). Lorsqu'il quitte Castelnau pour d'autres fonctions dans la grande industrie, le four Hoffmann est semble t-il abandonné et le four droit intermittent reprend du service. Rachetée en 1898 par M. Brandala la briqueterie fonctionne irrégulièrement jusqu'au début des années 1930.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Garonne
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Commune
Castelnau-d'Estrétefonds
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Cadastre
1818
A
643
;
1992
A
1365
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Dénominationsbriqueterie, tuilerie
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Destinationsmaison
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Période(s)
- Principale : 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 3e quart 19e siècle
Mis à part de rares vestiges de bâtiments, il subsiste de cette grande briqueterie particulièrement bien conservée la cheminée en brique, fût cylindrique sobre et massif divisé en trois tambours bien différenciés par des anneaux en saillie. Le tambour médian, le plus long est couronné dans sa partie supérieure d'une corniche rythmée par des modillons et présente des cannelures profondes donnant à la cheminée l'aspect d'une colonne ornementale.
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Murs
- brique
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette cheminée, témoin du passage précoce de l'artisanat à l'industrie dans notre région, est un des rares vestiges des premiers fours Hoffmann construits en France. Elle reproduit le modèle de cheminée tel qu'on le retrouve dans les publications scientifiques des années 1860 et 1870. A ce titre, elle mériterait une protection Monument historique.
- (c) Inventaire général Région Occitanie