2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Le temple actuel est en réalité le quatrième construit à Calmont. C'est ce que révèle le dossier de recensement établi par Marie-Emmanuelle Desmoulins en 2014, lors de la proposition de protection de l'édifice. En effet, un premier temple, construit dès le 16e siècle fut détruit en 1625, remplacé par un second édifice au même emplacement (actuel presbytère catholique), qui fut détruit en 1641. Le 3e temple, construit en bordure de la rivière est connu par un plan conservé aux Archives départementales de la Haute-Garonne qui accompagne un rapport d'expertise daté de 1841, demandé à l'architecte du département Lafforgue pour justifier la construction de l'édifice actuel.
Dès 1835, un projet de reconstruction avait été demandée par le président du conseil presbytéral à l'architecte Jean-Pierre Laffon. Le projet, estimé à 27.377 francs, excédait les ressources disponibles de la communauté qui sollicita un secours de 6.000 francs de la commune et un secours de 4000 francs du miniètre des cultes. Les paroissiens réunirent péniblement 4000 francs.
Le 3 aout 1841, le conseil municipal approve un nouveau devis de l'architecte pour un montantn de 14.417,70 francs mais diverses modifications demandées de la part du consistoire et du préfet aboutirent à un projet définitif pour un coût de 19.287,63 francs. Le projet est livré en octobre 1843 ; les travaux sont adjugés au rabais à l'entrepreneur François Fonta pour la somme de 17.372,88 francs et exécutés en 1846 sous la direction de l'architecte, qui livre, le 20 avril 1846, un devis supplémentaire pour "la construction d'un petit clocher à établir au-dessus du frontispice de la façade principale". Il devait permettre d'installer une cloche offerte par des fidèles londoniens. A l'intérieur, le plafond en plâtre sur lattis d'origine a été remplacé par un faux plafond.
Le temple occupe une parcelle rectangulaire et mesure 23,80 m de long et 9,70 m de large. Il est construit en brique enduite et en brique apparente badigeonnée pour l'élévation principale, l'entablement et les chaînes d'ange. Il est couvert d'un toit à longs pans en tuile canal. La façade antérieure ouvre directement sur la rue. Elle est ornée de 4 pilastres doriques reposant sur un soubassement et supportent un entablement avec métopes et triglyphes. Un petit clocher sommé d'une girouette. La porte d'entrée est couronnée par une corniche soutenue par des modillons galbés en terre cuite. Le linteau porte l'inscription "EGLISE EVANGELIQUE DE LA REDEMPTION".
Les façades latérales sont percées de 5 baies rectangulaires. L'entablement ornée de métopes et triglyphes court tout le tour de l'édifice.
A l'intérieur, un tambour en menuiserie sépare la salle de prière de la rue. Une tribune, portée par 4 colonnes doriques, est adossée au mur sud. La salle adopte un plan basilical avec une abside à l'extrémité nord. La chaire à prêcher avec abat-voix est placée au milieu de l'abside, elle est accessible par un petit escalier aménagé entre le mur nord et l'abside. L'escalier donne également accès à la salle du conseil presbytéral se trouvant au-dessus de la petite sacristie. Devant la chaire pastorale, prennent place les bancs des notables, disposés face à l'assemblée, et la table de communion en mabre blanc de style néo-roman. Deux lustres en bois doré ont été conservés.
De chaque côté de la chaire sont peints en noir sur fond blanc des textes saints : les Dix Commandements, le Symbole des Apôtres, l'oraison dominicale.
Archives départementales de Haute-Garonne : 2 O 200-5, 7 V 3 : 1806-1827, 1880-1887
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