Archives départementales du Gard, série G 1305
église Saint-Sauveur de Caissargues
1722
2 décembre (sic) nous sommes arrivés audit lieu sur les onze heures, et nous avons été reçus par le sieur Claude Brunel, curé dudit lieu […] et procédant à la visite du tabernacle, que nous avons trouvé garni d'étoffe en dedans, et couvert d'un pavillon fort usé […] et continuant la visite de l'autel et du presbytère, nous avons trouvé un tabernacle sur des gradins un peu vermoulu, quatre chandelier de leton, un petit crucifix, un te igitur très petit avec ses cartes, des coussins d'une mauvaise étoffe, trois nappes, une pierre sacré bien enchâssée, un devant d'autel de brocard, un tableau avec son cadre sans rideau, un pavillon fort usé qui couvre le tabernacle, et dans le presbytère un banc pour le curé sans pupitre, une lampe en leton suspendue. Nous sommes ensuite entrés dans la sacristie qui est derrière l'autel, séparée du choeur par un mur de pierre de taille, où nous avons trouvé une armoire pour tenir les ornemens, un crucifix, un vieux tableau; et nous étant fait représenter les ornemens, nous y avons trouvé cinq chasubles avec leurs étoles et manipules, sçavoir une de brocard de plusieurs couleurs pour les grandes fêtes ; une de ligature qui sert le blanc et le rouge ; une de damas vert déjà usée ; une violette de satin, et une noire avec une mauvaise doublure ; quatre bourses, une de brocard, une de ligature et une noire ; six voiles, quatre desquels sont hors d'usage ; un devant d'autel de brocard, un violet et noir à deux usages, et un de cuir doré, un peu usé ; et venant aux vases sacrés et autres meubles y avons trouvé un calice avec sa patène d'argent, dorés en dedans ; un soleil dont le pied sert pour le ciboire, aussi d'argent ; une boête d'argent pour porter le st sacrement aux malades de la campagne, trop petite, sans être dorée en dedans et sans croix; une croix pour la procession et un encensoir avec sa navette et cueuillere, le tout de leton ; un fanal, un missel et un rituel. [...]
Revenus dans la nef séparée du presbytère par une balustrade en fer, nous y avons trouvé une chaire à prêcher de bois, un confessionnal au bas de l'église, un bénitier à la porte, sur son piédestal. Et venant à la visite des fonts baptismaux qui sont de pierre dure, fermant à clef avec une piscine au fond, nous y avons trouvé une cuvette de cuivre étamée en dedans; une boëte d'étain pour les saintes huiles, avec le nom sur chaque phiole, n'y aïant point d'armoire pour les tenir.
Nous avons ensuite visité les gros murs et les autres parties de l'église et trouvé qu'elle est bastie de pierre de la longueur d'environ sept canes sur quatre de largeur et huit de hauteur, que la voûte en est bonne, aussi bien que le pavé et les fermetures, que les fenêtres sont vitrées et garnies d'un panier de fil d'archal, que le toit a besoin de quelques réparations, qu'il y a un clocher à la capucine placé sur le pignon de l'église avec une cloche d'un poids convenable.
Et venant ensuite aux interrogats que nous avions donnés, il nous a été répondu que le bénéfice est un prieuré simple sous le titre de St Sauveur, dont la feste qui est la Transfiguration le 6 d'août, ne se célèbre point, du revenu de deux mille livres, que la paroisse composée de beaucoup de métairies est d'environ quarante communians; qu'il y a dix familles d'anciens catholiques, et dix de nouveaux convertis, mais que le nombre varie selon le changement des métayers, qu'elle est desservie par un curé perpétuel à congrue ; qu'il n'y a ni succursale ni annexe mais que le curé de Caissargues est chargé d'administrer les sacremens aux habitans de Mérignargues, bénéfice dépendant du chapitre de notre cathédrale, où il y a environ trente communians, et environ quarante nouveaux convertis, qui ne font point, qu'il y a deux chapelles dont les églises ne subsistent plus, l'un de St-Eugène, dont il n'y a point de titulaire, l'autre de Notre-Dame de Bethléem possédée par Mr Begault, troisième archidiacre de notre cathédrale, qui ne fait aucun service dans l'église de sa paroisse ; qu'il n'y a ni legat pie, ni service fondé, ni hospital; qu'il ne s'y fait point de queste, et qu'on se contente de l'aumône du prieur qui est d'une salmée de blé qu'on distribue annuellement à sept ou huit pauvres de la paroisse; que le service s'y fait régulièrement, excepté les vespres et la plupart des processions, faute d'assistans ; qu'il y a une quinzaine pendant le Carême dont la rétribution qui est de douze livres, est païée par le prieur ; qu'il y a une sage femme bien instruite, mais nul maître d'école.
Nous sommes allés à la maison presbytérale qui est assez convenable mais dont le toit et les fenêtres ont besoin de quelques réparations. Et étant allés visiter le cimetière, nous l'avons trouvé en bon état si ce n'est que la porte en est mauvaise.
ordonné qu'il sera fourni des gradins peints proprement, une croix pour l'autel plus grande que celle qui y est ; un rideau pour couvrir le tableau ; un te igitur avec ses cartes, un tapis pour couvrir l'autel, un pavillon blanc pour le ciboire, un étui pour le calice ; que les coussins de l'autel seront couverts d'une étoffe plus propre ; qu'il sera fait près des fonts, dans l'épaisseur du mur, une armoire fermant à clef garnie d'étoffe en dedans pour tenir les chrémières ; qu'il sera fourni un pavillon violet pour couvrir les chrémières ; un bénitier portatif avec son goupillon de laiton ; une boëte d'argent plus grande que celle qui y est, qui soit dorée en dedans et qui ait une croix au-dessus, avec sa bourse pour porter le saint sacrement aux malades de la campagne ; une nappe fine sur l'autel, des nappes de communion d'une longueur convenable ; qu'il sera fait dans la sacristie une piscine ; qu'il y sera fourni un lavoir et une fontaine, des cartes de préparation et d'action de grâces ; les voiles qui manquent pour assortir les ornemens ; que la chasuble noire sera doublée de neuf ; que les paremens d'autel seront mis sur des châssis ; qu'il sera fourni une porte au cimetière qui ferme à clef ; que le couvert de l'église sera incessamment réparé et qu'il sera fait à la maison presbytérale les réparations nécessaires ; qu'on continuera de prêcher la quinzaine pendant le Carême avec sa rétribution ordinaire selon l'usage du diocèse ; qu'il sera encore fourni une cueillere de cuivre pour ondïer les enfans ; que les titulaires des chapelles nous présenteront dans trois mois les fondations et les titres qu'ils en ont, pour en voir régler le service.
Archives départementales du Gard, série G 1306
1765
L’an 1765 et le 28ème juin, nous Charle-Prudent de Bec de Lièvre, évêque de Nismes, etc nous serions rendus de Garons à Caissargues sur les dix heures et demie, accompagnés des srs Pierre Durand, pr., notre secrétaire, et François Richard prêtre et aumônier du fort de Nismes, et nous étant acheminés à l’église dudit lieu, nous aurions reçu de l’eau bénite, et notre prière faite, nous aurions procédé à la visite de ladite église, des ornements et de tout ce qui a rapport au service divin, comme s’ensuit, sçavoir.
1° Et trouvé un tabernacle et son retable de bois peint avec les moulures dorées, et les gradins, fort vieux, en état cependant de servir. 2° Six chandeliers et la croix de léton, en état. 3° Un seul devant d’autel de satinade fort vieux. 4° Deux petites crédences de bois à côté de l’autel dont la garniture de cuir doré est toute déchirée. 5° Les rideaux du tableau de l’autel d’une toile de couleur fort vieux. 6° La place du curé dans le sanctuaire de bois de noyer en forme de stalles et un prie dieu sur le devant. Et le pupitre pour les livres de chant, le tout en état mais le siège fort vieux. 7° Deux fenêtres dans le sanctuaire dont les deux châssis qui doivent s’ouvrir sont vermoulus, et auxquels il manque quelques carreaux de vitres. 8° Deux fenêtres dans la nef qui ne peuvent s’ouvrir faute de cordons. 9° Le sanctuaire, la sacristie et la nef prodigieusement humides, ce qui occasionne l’affaissement du pavé et le dépérissement de tout ce qui sert au service divin. 10° Un confessionnal ayant besoin de quelque légère réparation. 11° Des fonts baptismaux de pierre avec leur couvercle de bois armé de pointes de fer fermant avec un cadenat ; une cuvette de cuivre et son couvercle étamée en dedans ; des chrémières d’un étain grossier et malpropres. 12° Une chaire à prêcher, son escalier et sa main courante aussi de bois et le siège, en état : mais il faut un marchepied. 13° Une lampe de leton suspendue au milieu du chœur, en état. 14° Une chasuble et ses assortimens à fleur de toutes couleurs, dont le devant et les côtés de l’ouverture de la bourse sont déchirés. 15° Une chasuble de persienne[1] et ses assortimens fond blanc avec des fleurs de toutes couleurs ; un galon de soye blanche très propre, en état. 16° Une d’un petit damas vert et ses assortimens[2], fort vieille, avec un galon de soye blanc, en état de servir. 17° Une violette de satin avec ses assortimens avec un galon de soye blanc, fort vieille et rapiécée sur le devant, dont le voile a besoin d’être changé ; les autres assortimens, quoique d’un violet différent, en état. 18° Une noire de camelot goffré avec ses assortimens, assez en état. 19° Une étole pour l’administration des sacrements à toutes couleurs, fort vieille, mais qui peut cependant servir. 20° Une chape de satinade fond blanc avec des fleurs, en état. 21° Une chape noire de papeline[3] avec un galon de soye blanc, en état. 22° le tapis de l’autel de ligature[4], en état. 23° Un calice, sa patène et la coupe du ciboire d’argent, dorés en dedans et un soleil dont le pied est commun, ayant besoin d’être reblanchis. 24° Trois aubes, en état, dont deux de toile commune et la troisième fine de batiste. 25° Quatre nappes d’autel, vieilles, cependant en état de servir. 26° Cinq corporaux et cinq palles ; trois nappes de communion ; deux cordons d’aube ; six purificatoires ; quatre amits ; quatre lavabos ; dix tours d’étole, le tout en état. 27° Il n’y a point de pupitre. 28° Un encensoir, sa navette et sa cueillere, un bénitier portatif de cuivre, en état, de même que le goupillon. 29° Une croix processionnelle grossièrement travaillée, et à raison de ce, hors d’usage. 30° Deux fanaux[5] de fer blanc pour servir à accompagner le saint sacrement, en état. 31° Les couverts de la sacristie et du sanctuaire ont besoin d’être ressuivies en entier pour remplacer les tuiles qui y manquent. 32° La porte de l’église en état. 33° La cuvette qui sert à laver les mains dans la sacristie a besoin d’être changée. 34° Un cimetière clos de mur et fermant à clef. 35° Une maison presbytérale à laquelle on vient de faire les réparations dont elle avait besoin. 36° Une armoire dans la sacristie en forme de commode peu propre à serrer les ornements et le linge, des deux côtés des prie-dieu avec la carte de préparation pour la messe. 37° Un grand tableau dans la sacristie presque totalement effacé par l’humidité. 38° La voûte et plusieurs des murs de la sacristie et du sanctuaire paraissent mériter quelque réparation. 39° Un dais de toile peinte hors d’usage. 40° Une petite clochette pour l’autel ; deux missels, un cayer pour les messes des morts, en état. 41° Il n’y a ni rituel ni aucun livre de chant. 42° Le bois de la cloche a besoin d’être changé. 43° Il n’y a point d’essuye mains. 44° Les registres de baptême, des mariages et des enterrements, en état, depuis le commencement de ce siècle, ceux qui précèdent ce tems sont en mauvais état.
Sur quoy et vu notre verbal de cy dessus, nous avons ordonné et ordonnons, comme s’ensuit, qu’aux frais de qui il appartiendra. 1° On fournira un devant d’autel à toutes couleurs, si mieux on n’aime faire faire un autel de pierre en forme de tombeau et peint façon de marbre. 2° On faira faire des garnitures de cuir doré ou bien d’une étoffe propre pour les deux petites crédences des côtés de l’autel ; de plus, deux châssis neufs pour les fenêtres du sanctuaire, de façon qu’ils puissent se fermer et s’ouvrir par le moyen d’un loquet à ressort avec des cordons qui y seront attachés. 3° On fera mettre des cordons aux loquets à ressort des fenêtres de la nef de l’église pour qu’en tenant ces fenêtres ouvertes à propos, on puisse éviter la grande humidité qui règne dans ladite église, dans son sanctuaire et dans la sacristie. 4° On faira faire des chrémières d’étain fin, celles qui y sont étant extrêmement noires et peu décentes. 5° On faira faire un petit marchepied pour le dedans de la chaire à prêcher. 6° On fournira deux cordons d’aube ; six purificatoires ; deux amits ; deux lavabo ; dix tours d’étole, un petit pulpitre de bois pour le missel ; une croix processionnelle, attendu que celle qui y est est fort malpropre et peu décente ; une cuvette ou fontaine d’étain ou de fayence pour servir à laver les mains dans la sacristie ; une armoire pour tenir les chasubles suspendues dans toute leur longueur ; comme aussi un dais pour le st sacrement, un rituel et des livres de chant. 7° On faira faire un bois neuf à la cloche du clocher de l’église, attendu que celui qui y est (sic) hors d’état de servir. 8° On fournira six essuyemains pour la sacristie. 9° On baissera le terrain qui est devant la porte d’entrée de l’église, pour empêcher les eaux pluviales d’entrer dans ladite église, ce qui dégrade les pavés. Le sanctuaire et la sacristie dont les pavés ainsi que ceux de la nef sont dominés par le sol extérieur qui est rendue par là extrêmement humide ; et pour remédier à cette grande humidité et parer au dépérissement de meubles et des ornements, on pratiquera un pavé de cailloux noyés dans de la cendrée au-dessous des bords tant de la nef de ladite église que du sanctuaire et de la sacristie, ce qui élèvera les pavés et qui pourra empêcher l’humidité. 10° On fera réparer le marchepied du confessionnal. 11° Le devant de la chasuble à toutes couleurs sera réparé, de même que les côtés de la bourse de cet ornement qui sont déchirés. 12° Le voile de la chasuble de satin violet sera changé. 13° Le pied du calice sera rassuré. 14° Tous les vases sacrés seront reblanchis. 15° Les couverts du sanctuaire et de la sacristie seront ressuivis en entier pour y remettre les tuiles qui y manquent. 16° On ôtera de la sacristie un grand tableau extrêmement vieux et dégradé dans sa peinture. 17° La voûte et les murs du sanctuaire et de la sacristie ayant des lézardes considérables, ils seront examinés par gens experts et de l’art, et réparés en conséquence, s’ils jugent qu’il en soit besoin. Donné à Nisme, le 30e juin 1765.
[1] Soie brochée, dit aussi lampas à dentelle, à cause des dessins imitant la dentelle.
[2] Synonyme d’accessoires : étole, voile de calice, manipule, bourse de corporal.
[3] Etoffe d’Avignon à côtes transversales, avec chaîne soie et trame de fleuret. Sert en doublure.
[4] Sorte de brocatelle.
[5] Lanternes.
1769
Vu notre procès-verbal de visite en date du 16 may 1769, avons ordonné comme s’ensuit : on fournira un pied d’argent pour le ciboire, un confessionnal, celui qui y est étant tout vermoulu ; un dais pour porter le saint sacrement ; une armoire pour suspendre les chasubles afin d’éviter les faux plis ; douze amits ; douze purificatoires ; deux douzaines de tours d’étole, deux grands essuye mains pour la sacristie ; une étole blanche et violette pour l’administration des sacrements ; un petit bassin d’étain pour les burettes ; une croix plus grande pour l’autel ; celle qui y est actuellement servira pour l’administration des sacrements ; un te igitur avec ses deux cartons ; une carte de préparation et d’actions de grâce pour la messe ; une fontaine dans la sacristie de cuivre étamé pour laver les mains qui aie son écoulement dans le cimetière, pour qu’elle puisse servir de piscine. On changera les deux petites crédences qui sont à côté de l’autel pour en faire deux neuves ; on fera faire un nouveau tableau de l’autel avec son baldaquin, celui qui y est étant presque effacé et par conséquent peu décent, on faira également un tabernacle neuf avec son retable. A Nismes, le 26 may 1769.
1778
Vû notre verbal de visite de la paroisse de Caissargues en date du 21 may 1778, avons ordonné comme s’ensuit : on fournira deux devants d’autel, l’un vert et l’autre blanc pour les solennités ; une aube de batiste ; deux cordons d’aube, deux corporaux et trois palles ; on changera les chrémières et les chandeliers de l’autel qui sont trop petits. Donné à Nismes e 1er de juin 1778.
1783
Vû notre verbal de visite de la paroisse de Caissargues, en date du 3 décembre ( = xbre) 1783, avons ordonné comme s’ensuit : on fournira deux chasubles, l’une blanche, l’autre rouge, unies, assorties, avec leurs palles et corporeaux, étoles, manipules, voiles et bourses pour servir aux dimanches et fêtes ; la vieille blanche à fleurs sera réparée pour servir aux jours de la semaine ; on fournira une écharpe pour la bénédiction du saint-Sacrement ; deux baubèches pour l’exposition ; deux chandeliers tournants ; un livre des Epitres et Evangiles ; un bénitier portatif et une navette ; six bouquets artificiels et une couronne pour l’ostensoir ; des chrémières en argent ; un missel où se trouvent les saints nouveaux et où soient ajoutés celles des saint du diocèse avec son index en rubans ; douze amits et douze purificatoires toile de Rouen ; une nappe d’autel, même toile de Rouen ; Six essuye mains toile blanche ; une aube batiste ; on faira les réparations nécessaires aux portes de la sacristie ; on changera les tourne feuilles du cayer des morts ; on faira une porte au cimetière ; on fournira un étui pour le calice, une bourse pour le petit ciboire de campagne et un pavillon pour l’autre ciboire en étofe de soye, propre, avec un petit galon d’or ou d’argent ; on faira faire une porte neuve aux fonts baptismaux ; la chaire sera réparée ainsi que les rideaux des fenêtres qui sont en mauvais état, de même que tout le linge. Donné à Nismes le 15 décembre 1783.
Henri Révoil Aix-en-Provence, 1822-Mourès, 1900.
Cet ancien élève de l’École des Beaux-Arts de Paris hérite des goûts de son père qui collectionne les objets du Moyen-Âge (839 pièces achetées par l’État en 1828 et remise en musée du Louvre). Il prend la suite de Charles Questel en 1854 en tant qu'architecte attaché à la commission des Monuments Historiques. À ce titre il poursuit la restauration de l'amphithéâtre de Nîmes, de la Tour Magne et du temple de Diane.
Nommé architecte diocésain en 1852 à Montpellier, Aix et Fréjus et en 1870 à Nîmes, il réalise et restaure de nombreux édifices religieux dans les Bouches-du-Rhône, le Var, l'Hérault ainsi que dans le Gard. Il est également à l'origine de plusieurs édifices publics tels que l'Hôtel de Ville de Saint-Gilles ou les écoles de Fourques et Manduel. Il développe un instrument lui permettant de dessiner précisément des éléments d'architecture éloignés. Le téléiconographe est breveté en 1869. Henri Morel-Révoil (1855-1933) est son gendre.
Un monument en sa mémoire est érigé en 1906 dans le jardin de la fontaine à Nîmes (IM30000416).
Publication : L'architecture romane du midi de la France de 1863 à 1874. Recueil de 200 planches lithographiés de l'architecture romane.
Réalisations :
- flèche de l'église de Bernis (1855),
- église de Garons et agrandissement de l'église de Moulézan (1856),
- mairie de Redessan (1857),
- église de Générac (1860),
- église de Manduel (1862),
- église de Milhaud (1865),
- église de Saint-Genies-de-Malgoires (1866),
- église de Marguerittes (1876),
- église de Lédenon (1885) : projet abandonné.
- sacristie de l'église de Redessan (1885).