Le temple primitif de Saint-Côme établi à la fin du XVIe siècle est détruit à la fin du XVIIe siècle. Ces matériaux sont employés pour reconstruire l'église en 1686. La même année, une requête est faite par l’intendant de la province Lamoignon pour établir un four à l’emplacement de l’ancien temple.
En 1830, faute d’édifice, le service divin est célébré dans des demeures privées ou au temple voisin de Clarensac qui est trop étroit pour accueillir l’ensemble des fidèles.
Les recherches historiques de Renée Verdier mentionnent l’achat de l’ancien château par la commune en 1833 pour la somme de 10 000 francs. L’acquisition de cette demeure appartenant à François Peyre est confirmée par la délibération du conseil municipal du 30 septembre 1835 et par l’ordonnance royale du 13 mai 1836. Celle-ci est destinée à accueillir la mairie, une salle de classe ainsi que les offices protestants.
Le conseil presbytéral de Clarensac réclame en 1860 qu’un temple soit construit à Saint-Côme-et-Maruéjols et promet d’apporter son soutien financier.
Un devis pour la construction du nouveau temple est réalisé le 28 mai 1860 par l’architecte Héraud de Nîmes (12 058,61 francs). Un secours de 1 500 francs est accordé par le ministère de la Justice et des Cultes en raison de l’effort financier déjà engagé par la mairie pour construire l’école et la fontaine publique. Le terrain appartenant à Pierre Peyron (parcelle 335, section B du cadastre Napoléonien) est acquis en 1866 et le chantier est confié aux entrepreneurs Aumeras et Franquier en mai 1867.