Langlade est située à l’est de Nîmes, elle apparaît dans le cartulaire de Franquevaux dès 1161 sous le nom d’Anglata.

Avant la Révolution, Langlade est sous la suzeraineté des seigneurs du même nom, ses armoiries sont d’argent à trois échalas de sinople. La haute et la basse justice sont exercées par les seigneurs de Calvisson.

L’église, sous la protection de saint Julien, relève du diocèse de Nîmes, le chapitre possède certains bénéfices et droits sur cette terre. Annexée ensuite à la paroisse de Nages au XVIe et XVIIe siècle, puis au consistoire de Calvisson, sa population est à majorité protestante. Le pasteur Antoine Reillan est envoyé à Langlade pour prêcher dès 1562.

Le patrimoine de Langlade met en avant une tradition agricole de la culture des céréales avec son moulin à vent et son four à pain datant respectivement des XIIIe et XVe siècles. Le XIXe siècle est empreint de l’extension des vignobles, d’édifications publiques et de l’arrivée du chemin de fer. Le cimetière est déplacé en dehors du centre ancien en 1843. Un lavoir est construit en 1822 puis couvert en 1891. Située dans un territoire souffrant de la sécheresse, Langlade adhère au syndicat intercommunal des eaux de la Vaunage fondé en 1932. L’adduction publique d’eau potable est effective six ans plus tard, on dénombre alors treize fontaines. La fête des eaux est toujours célébrée au mois d’août.