Vallabrègues, à l’extrêmité est du territoire du PETR Garrigues et Costières de Nîmes, est l’unique commune du Gard se situant sur la rive gauche du Rhône en raison du déplacement de son lit. Elle fait partie de la communauté de communes de Beaucaire Terre d’Argence.

Ce territoire appartient jusqu’en 1125 aux comtes de Provence et devient au XIIe siècle une place forte importante des comtes de Toulouse. La suzeraineté des évêques d’Uzès sur Vallabrègues est confirmée dès 1211 par Philippe Auguste. Au XIVe siècle, cette terre est reçue comme apanage de Philippe le Bel par Nicolas de Fréauville, normand de l’ordre des frères prêcheurs. C’est à sa mort en 1324 que Vallabrègues entre dans le domaine royal. Cette commune appartient à l’arrondissement d’Uzès jusqu’à sa suppression en 1926, date à laquelle elle est rattachée à celui de Nîmes. Vallabrègues dépend jusqu’en 1982 du canton d’Aramon malgré l’insistance de ses habitants pour rejoindre celui de Beaucaire depuis 1964.

La paroisse de Vallabrègues sous le vocable de saint André, est à l’origine un prieuré simple et séculier. Elle appartient au diocèse d’Uzès, fondé en 419, ainsi qu’à la doyenné de Rémoulins jusqu’en 1790. Ce chapître épiscopal se compose de chanoines réguliers observant la règle de saint Augustin jusqu’en 1634 puis de sainte Geneviève jusqu’à son unification au séminaire diocésain en 1719 par une bulle de sécularisation. En 1791 elle appartient au diocèse du Gard avant d’intégrer le diocèse de Nîmes à son rétablissement en 1822.