Montfaucon – archives diocésaines de Nîmes
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Etat des besoins vers 1845 : rien de nécessaire au culte ne manque ni dans l’église, ni dans la sacristie.
L’association de saint Martin date du 1er janvier 1827 mais, bien antérieurement, il y a eu ici deux prieurs de saint Martin, un homme marié et un jeune homme ; ils avaient un banc dans l’église de Montfaucon, en face de l’autel de sainte Catherine, où est déposé le buste de saint Martin, ils allumaient des cierges dans le temps des offices et passaient leur bassin aux deux messes et aux vêpres les fêtes et dimanches de l’année [… ] ils ne restaient en fonction qu’une année et le jour de saint Martin ils nommaient eux-mêmes les deux personnes qui devaient les remplacer.
La chapelle Saint-Martin-de-Riberis date du Xe siècle et appartenait aux bénédictins de Villeneuve ; elle est sur l’ancien chemin qui mène de Montfaucon à l’Ardoise.
Lettre des Vaillantes de Montfaucon à l’évêque
Inventaire du 20 février 1906 : Un ornement pour la messe comprenant chasuble et étole en satin blanc avec dorures, usagé, valeur 10 f. Un ornement mêmes pièces satin blanc, usagé, dorures, valeur 10 f. Un ornement mêmes pièces satin rouge et dorures, valant 20 f. Un ornement mêmes pièces satin noir et dorures, valant 20 f. Un ornement mêmes pièces satin vert et dorures, valant 20 f. Un ornement mêmes pièces satin violet et dorures, valant 15 f. Un ornement mêmes pièces satin blanc et dorures, valant 20 f. Ces sept ornements nous ont été donnés par Melle Serguier. Une écharpe blanche et dorure en satin, mauvais état, valeur 2 f. Une autre écharpe blanche pour bénédiction, dorure, valeur 10 f. Une chape satin noir et broderies argent, valeur 20 f Une autre chape satin noir mauvais état, valeur 5 f. Une chape blanche satin, dorure, usagée, valeur 10 f. Ces trois chapes ont été données également par Melle Serguier. Lors de l’inventaire, les membres du conseil de fabrique tiennent à préciser qu’ils protestent contre les énonciations portées au dit inventaire, en ce qui concerne notamment les objets mobiliers qui sont placés dans les chapelles de saint Martin, saint Maur, la sainte Vierge et saint Joseph, lesquels objets mobiliers […] n’appartiennent pas à la fabrique mais sont la propriété exclusive des dames et demoiselles patronesses congreganistes qui les apportent et les placent comme elles l’entendent dans les dites chapelles dont elles ont la charge et l’entretien…