La terra Sancto-Cesario est déjà citée vers 1050 dans le Cartulaire de ND de Nîmes. Le village est sur la route de Nîmes vers Sommières. La paroisse est administrée par un vicaire perpétuel nommé par l'évêque ; le premier dont le nom est connu est Jean de Lenco, en 1256. Au milieu du 16e siècle, nombreux sont ceux qui deviennent protestants,et l'église du 11e siècle est ruinée. Mgr de Valernod (1598-1627) la restaure, mais la guerre interrompt encore un culte qui n'est rétabli qu'en 1668.
En 1871, en démolissant un contrefort du flanc nord, on a retrouvé une pierre avec une inscription funéraire de l'antiquité romaine (source : Mémoires de l'Académie de Nîmes).
En 1848, on procède à l'exhaussement du clocher qui reçoit une nouvelle couverture. On refait enduit de la façade et des murs latéraux.
En février 1876, l’architecte est d’accord pour une nouvelle porte à l’église et un carrelage « Larmande » dans la nef.
Février 1888, décision de placer une horloge au clocher, côté sud.
En juillet 1899, l'architecte de la ville Poitevin, pour pallier l'exiguité des lieux, propose la construction d'une tribune. Le percement de trois baies dans le choeur est également de cette époque. C'est sans doute aussi à ce moment que l'on détruit la sacristie dans l'angle nord-est, ce qui permet de dégager l'abside.
Vers 2015, grâce aux paroissiens, restauration intégrale de l'intérieur de l'église, avec passage d'un badigeon à la chaux.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013