Dossier d’œuvre architecture IA30001076 | Réalisé par
  • inventaire topographique
abbaye de bénédictins de Saint-André
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Occitanie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Villeneuve-lès-Avignon
  • Commune Villeneuve-lès-Avignon
  • Lieu-dit Mont Andaon
  • Adresse chemin du bourg Saint André
  • Cadastre 2016 BT 9
  • Dénominations
    abbaye
  • Genre
    de bénédictins
  • Vocables
    Saint-André

A la fin du premier millénaire une communauté de religieux est mentionnée au sommet du Mont Andaon, non loin de la tombe de saint Casarie. L'évêque d'Avignon fait don à la nouvelle communauté des églises Saint-Michel, Saint-André et Saint-Martin. Il s'en suit une campagne de reconstruction. En 1024 est rebâtie l'église Saint-Martin ; 1118, l'église Saint-André est consacrée par le pape Gélase II. Au 17e siècle l'abbaye passe aux mains de Bénédictins de Saint-Maur qui entreprennent de rebâtir l'abbaye jusqu'à la veille de la Révolution. Ils font appel aux meilleurs architectes actifs dans la région d'Avignon : François de Royers de la Valfenière, Jean Franque, Pierre Mignard, Jean-Ange Brun. En septembre 1792, les religieux, sont chassés de Saint-André. Vendue comme bien national, l'abbaye passe, en 1798, aux mains d'un certain Pierre-Ignace Guiraud qui finit par en livrer une partie à la démolition. Les démolisseurs s'attaquent au cloître, aux églises, à une partie des bâtiments monastiques médiévaux ainsi qu'aux bâtiments à peine achevés des mauristes, n'épargnant en fin de compte qu'une infime partie de ces derniers.

  • Période(s)
    • Principale : Haut Moyen Age, 12e siècle, 17e siècle
  • Dates
    • 1118, daté par source

Des bâtiments du monastère, nombre d'entre eux se trouvent à l'état de ruine : les églises, le cloître, etc. Seuls sont conservés quelques éléments médiévaux (le réfectoire (?), quelque élément de la galerie sud du cloître, les bases des murs des églises); et quelques constructions des mauristes (le vestibule, la salle capitulaire, le réfectoire, la galerie est du cloître et le soutènement de la terrasse). Les bâtiments subsistants sont remarquables par la qualité de la stéréotomie : des voûtes de type complexe.

  • Murs
    • calcaire
  • Toits
    calcaire en couverture, tuile creuse
  • Couvrements
    • voûte de type complexe
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
  • Protections
    classé MH, 1947/12/19
  • Précisions sur la protection

    Parcelles de terrain à l'intérieur de l'enceinte fortifiéee, contenant l'ancienne abbaye Saint-André (cad. 1 à 10, 15, 20 à 33, 35 à 46, 48, 49, 51p, 58, 59, 61 à 63, 66, 67p, 68, 70 à 72) : classement par arrêté du 19 décembre 1947

  • Référence MH

ouvert au public

Bibliographie

  • Languedoc-Roussillon. Inventaire général du patrimoine culturel. Villeneuve-lès-Avignon. histoire artistique et monumentale d'une villégiature pontificale / ouvrage réalisé dans le cadre de la mission du Service régional de l'Inventaire général [et de la] Direction régionale des affaires culturelles de Languedoc-Roussillon ; [rédigé par] Bernard Sournia et Jean-Louis Vayssettes. Paris, Monum, éditions du patrimoine, 2006, (collection Cahiers du patrimoine, 72), 430 p.

    CDPR Région Occitanie - site de Montpellier
    p. 318-330
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Inventaire général Région Occitanie