Dossier d’œuvre architecture IA30001065 | Réalisé par
  • inventaire topographique
demeure dite maison du notaire Antoine Roure
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Villeneuve-lès-Avignon
  • Commune Villeneuve-lès-Avignon
  • Adresse 21 rue de la République
  • Cadastre 1995 AN 434
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    maison du notaire Antoine Roure

La parcelle, située à l'angle des rues de la République et du Camp de Bataille, s'identifie à la propriété de Simon Salladin dans le compoix de 1623. Son entrée actuelle se trouve au 1, rue du Camp de Bataille. La maison est acquise ensuite par le notaire Antoine Roure. Ce dernier entreprend pour près de 3600 livres de travaux en 1694. La nature des travaux est connue grâce à la quittance signée l'année suivante. Ils concernent pour l'essentiel la reconstruction de la façade d'entrée et de celle sur la rue du Camp de Bataille, dite dans les textes anciens la traverse. Le reste des travaux ne touche pas aux structures antérieures : apparemment l'allée, le vestibule, la cour (ou ciel ouvert) et l'escalier sont maintenus dans l'état où ils se trouvaient. Les maçons se contentent d'enduire, de blanchir et mahonner les intérieurs.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1694, daté par source

La façade d'entrée, sur la rue de la République, fait seule l'objet d'une refonte assez radicale : appareillée et traitée avec une certaine recherche, elle est composée dans le style de La Valfenière. Elle ne comporte que deux travées. Au rez-de-chaussée, ne s'ouvrait à côté de la porte d'entrée qu'une fenêtre bâtarde, dite larmier, donnant jour à une cuisine basse. La porte d'origine, aujourd'hui murée, était couverte d'un entablement et d'une corniche. Une chambre au premier étage s'éclairait sur la rue par deux fenêtres à crossettes, dites à la romaine, ayant conservé une partie de leur menuiserie du 17e siècle (croisée de bois). Le grenier, quant à lui, s'éclairait par "deux larmiers avec ornement et une console [ou crossette] aux costés". On reconnaît bien là le motif récurrent cher à La Valfenière et imité à l'envi par tous les entrepreneurs du temps dans le pays d'Avignon. A la place de la corniche usuelle, la bordure du toit est un forjet. Les façades sur rue et sur cour sont enduites puis "toutes rustiquées avec du plastre et du brésil meslé à l'usage du Comtat". Le brésil est le nom local de la recoupe de pierre.

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
  • Toits
    tuile creuse
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Inventaire général Région Occitanie