Dossier d’œuvre architecture IA30001049 | Réalisé par
  • inventaire topographique
palais du cardinal Napoléon Orsini
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Villeneuve-lès-Avignon
  • Hydrographies le Rhône
  • Commune Villeneuve-lès-Avignon
  • Adresse rue Montée-de-la-Tour
  • Cadastre 1995 AO 152, 154, 155, 156, 157, 158, 169, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 180 183, 184 185, 186, 187, 188, 189, 190, 192, 193, 194, 195, 196, 197, 198, 199, 200, 201, 202, 203, 204, 310, 320, 357, 398, 399, 404, 414, 422, 523, 527, 528, 529, 534, 540.
  • Dénominations
    palais
  • Genre
    de cardinal
  • Précision dénomination
    livrée cardinalice
  • Appellations
    Palais de Napoléon Orsini, de Hugues Rogier et de Clément VI, d'Amédée de Saluce

Dès 1321, le cardinal Napoleone Orsini possède un palais à Villeneuve, dominant le Rhône. A sa mort en 1342, le domaine passe à ses neveux Reynaud et Jordain Orsini. Le palais est alors occupé par Clément VI que se plaît à y résider dès 1342. Cependant, il faut attendre le 20 octobre 1344, pour voir les héritiers de Napoleone vendre le domaine au cardinal Hugues Roger, le frère de Clément VI. Après la mort de Hugues Roger en 1363, la suite des occupants du palais est difficile à établir. Ce dont on est certain c'est que le domaine devient la propriété du cardinal Amédée de Saluce en 1397. Le palais est détruit au cours de la première moitié du 15e siècle, ses matériaux ayant servi à la construction du couvent des Célestins d'Avignon.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 14e siècle
    • Secondaire : milieu 14e siècle
  • Dates
    • 1321, daté par travaux historiques

Le principal des vestiges, est le mur d'un local où est peint le blason de Hugues de La Roche, grâce au blason de celui-ci, fascé-ondé d'argent et de gueules, peint sur l'un des parements intérieurs du corps subsistant. Ce corps de bâtiment est en rive de rue. D'anciens démembrements en ont totalement bouleversé les divisions et l'apparence. Le bloc a été scindé en effet en au moins deux parcelles et les façades, repercées aux 15e et 16e siècles, ont perdu toute lisibilité. À l'intérieur, on reconnaît une embrasure de fenêtre géminée à coussièges, et en façade subsistent plusieurs baies, une porte, deux abat-jour et deux fenêtres bâtardes sous comble, ayant appartenu à la maison d'origine. On trouve aussi sur le site un puits foré dans le massif calcaire et descendant à travers environ trente mètres de roche, jusqu'à la nappe phréatique. Ce puits est peut-être à identifier avec celui de la cuisine de Napoleone, mentionné par les comptes de la Chambre Apostolique. D'autres vestiges sont les deux larges portes appareillées en arc segmentaire se faisant vis à vis sur les deux rives de la rue Montée-de-la-Tour , qu'on semble pouvoir identifier, à la suite de Hervé Aliquot, l'une à l'entrée générale du palais et l'autre à celle des écuries, conformément à la description de l'acte de vente de 1344. Enfin sur la limite occidentale de l'enclos, en rive de rue, subsistent quelques fragments d'un mur de clôture maçonné de moellons, probablement du 14e siècle, duquel part à la perpendiculaire un autre mur semblable se dirigeant d'ouest en est, dévalant l'épaulement de la colline en direction du Rhône et comportant de nombreux éléments assurément du 14e siècle, tels que portes murées etc : nous interpréterions volontiers ce dernier mur comme la limite entre les parties résidentielles du clos, sur le méplat sommital de la colline, et le versant nord de celle-ci.

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
  • État de conservation
    vestiges
  • Intérêt de l'œuvre
    maison d'homme célèbre
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

Bibliographie

  • Languedoc-Roussillon. Inventaire général du patrimoine culturel. Villeneuve-lès-Avignon. histoire artistique et monumentale d'une villégiature pontificale / ouvrage réalisé dans le cadre de la mission du Service régional de l'Inventaire général [et de la] Direction régionale des affaires culturelles de Languedoc-Roussillon ; [rédigé par] Bernard Sournia et Jean-Louis Vayssettes. Paris, Monum, éditions du patrimoine, 2006, (collection Cahiers du patrimoine, 72), 430 p.

    CDPR Région Occitanie - site de Montpellier
    p. 153-163
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Inventaire général Région Occitanie