Dossier d’œuvre architecture IA12113555 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, les cimetières de Rodez agglomération
cimetière d'Abbas
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Rodez agglomération

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération
  • Commune Druelle Balsac
  • Lieu-dit Abbas
  • Cadastre 2023 A 982
  • Précisions anciennement commune de Druelle
  • Dénominations
    cimetière
  • Appellations
    Abbas
  • Parties constituantes non étudiées
    tombeau

Dès 1841, la fabrique de la paroisse d’Abbas, inquiète du délabrement avancé du mur de clôture du cimetière de l’église, avait sollicité l’aide de la commune pour que l’on ne voit plus « à Abbas les animaux immondes bondir dans la demeure des morts et se repaître de leurs précieux restes. »

Les archives renseignent très peu sur les travaux réalisés pour maintenir le cimetière à son emplacement d’origine encore près d’un siècle.

Considéré comme insalubre et d’une étendue « trop restreinte pour assurer convenablement le service des inhumations », le conseil municipal décide en 1936 suite à une pétition des habitants de transférer le cimetière au nord du village. L’architecte départemental André Boyer est chargé de concevoir le plan de ce nouveau lieu d’inhumation, dont l’ouverture est effective en 1939.

Implanté en bordure de la route départementale sur une parcelle en pente, la surface prévue (1 800 m²) s’est avérée plus que suffisante pour répondre aux besoins de la population.

Comme au hameau du Pas, le cimetière demeure aujourd’hui très végétalisé, particulièrement dans sa partie basse. Elle ne comporte que quelques sépultures individuelles ou doubles signalées par des monuments très modestes (croix ou stèles) à l’emplacement initial des fosses communes.

Un muret longitudinal, au centre duquel a été érigée la croix monumentale en pierre, sépare ce secteur de la partie haute du cimetière, où les grands caveaux familiaux sont distribués par une allée gravillonnée et des escaliers.

Dès 1841, la fabrique de la paroisse d’Abbas s’inquiète de l’état de délabrement avancé du mur de clôture du cimetière adossé à l’église paroissiale. En 1845, le curé Gruat réitère sa demande au maire de Druelle de bien vouloir apporter son concours pour la rénovation du mur afin que l’on ne voit plus « à Abbas les animaux immondes bondir dans la demeure des morts et se repaître de leurs précieux restes. »

Près d’un siècle plus tard, suite à une pétition des habitants de la paroisse d’Abbas, le conseil municipal décide de transférer le cimetière hors du village. En effet, le cimetière « ne remplit pas les conditions d’hygiène prescrites ; il entoure une partie de l’église et son étendue est d’ailleurs trop restreinte pour assurer convenablement le service des inhumations » (délibération du 19 juillet 1936).

Le projet du nouveau cimetière est dressé par l’architecte départemental André Boyer le 19 avril 1937 et légèrement modifié par la suite (déplacement du portail d’entrée, forme de la croix…). Le terrain de 1 800 m² est finalement acheté par la commune en 1939 et les travaux d’aménagement sont exécutés par Augustin Ferrié, entrepreneur à Istournet (commune de Sainte-Radegonde). Peu après 1946, des travaux d’aménagement sont réalisés par l’entrepreneur Lacombe, en vue d’améliorer l’entrée du cimetière. Le mur de soutènement qui scinde l’enclos en deux parties est réalisé à ce moment, ainsi que la croix, d’après un projet de l’architecte André Boyer.

Le nombre d’inhumations, plutôt faible, n’a jamais nécessité d’agrandissement.

Le cimetière est implanté au nord du village d’Abbas, le long de la route départementale 57, sur un terrain exposé à l’ouest et présentant une assez forte pente. Il est constitué de plaines enherbées et clôturé d’un mur en moellons de gneiss.

Un mur longitudinal sur lequel a été érigé, au centre, la croix monumentale, divise le cimetière en deux zones distinctes. La partie basse était dédiée aux anciennes fosses communes. Les modestes sépultures sont pour la plupart signalées par des entourages et de simples stèles ou des croix en bois ou en béton. La partie haute réservée aux concessions est occupée par des tombeaux à caveau monumental. Des escaliers en béton permettent de rejoindre l’allée supérieure.

Sur les 76 sépultures que compte le cimetière, 34 tombeaux ont été recensés. Parmi eux se distinguent deux stèles en grès rouge, un matériau très présent sur le territoire mais peu utilisé dans l’art funéraire, ainsi que le tombeau des familles familles Acquier-Broussy, aux formes caractéristiques des années 1950-1960.

  • Murs
    • gneiss moellon
  • Statut de la propriété
    propriété publique

04072023_R_01

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Rodez agglomération