Dossier d’œuvre architecture IA12113289 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, les cimetières de Rodez agglomération
cimetière de Sébazac
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Rodez agglomération

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - Rodez
  • Commune Sébazac-Concourès
  • Cadastre 2021 A 72, 75, 76, 77

Le cimetière de Sébazac était initialement accolé à l’église paroissiale Saint-Barnabé. Son transfert intervient vers 1877, date à laquelle Jean Méjanes vend à la commune une parcelle située au lieu-dit les Cayres pour « faire le cimetière de la paroisse de Sébazac ». Plusieurs tombeaux y sont alors transférés, à l’image de ceux de la famille Bouloumié-Billoin.

Le cimetière est agrandi une première fois en 1927. Le plan est dressé par l’architecte départemental André Boyer lequel dessine également l’actuel portail d’entrée.

Ces deux premiers secteurs forment un ensemble cohérent où sont conservés la croix du cimetière et les tombeaux de trois maires de Sébazac : Auguste Bel (maire de 1888 à 1892, emplacement n° 367), Bernard Cabantous (maire de 1895 à 1904, emplacement n° 348) et Louis Tabardel (maire de 1925 à 1959, emplacement n° 325).

Fin 1957, la commune décide d’agrandir le cimetière côté sud. Cette extension ouverte en juin 1959, d’une surface limitée à 330 m², est rapidement lotie. L’accroissement considérable de la population au cours des deux décennies suivantes conduit donc la municipalité à étendre le cimetière à plusieurs reprises : à la fin des années 1970 (plus de 1000 m²), une nouvelle fois 20 ans plus tard (1 500 m²) et enfin dans les années 2010 (plus de 3 000 m²).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Principale : 4e quart 20e siècle
    • Principale : 1er quart 21e siècle
  • Dates
    • 1927, datation par source
  • Auteur(s)

Le cimetière de Sébazac est situé au nord du village, dans une zone aujourd’hui bâtie. Il occupe une surface relativement plane de plus de 7 200 m².

Il est clôturé de murs en pierres sèches (secteurs les plus anciens, mur Est), en moellons ou en béton. Le portail principal au sud est en fer forgé et couronné d’une croix.

Indépendant et de plan régulier, le cimetière de Sébazac a longtemps présenté la forme d’un rectangle et depuis le dernier agrandissement s’apparente à un drapeau. Comme dans d’autres cimetières transférés de l’agglomération de Rodez, la distribution du cimetière témoigne encore de l’évolution des pratiques funéraires. Le premier secteur (vers 1877) et le second (1927) forment un ensemble relativement cohérent : au centre se distinguent deux aires séparées par une allée centrale, interrompue toutefois par le tombeau de la famille Bel. Ces deux aires, dont celle à l’Est est délimitée par une bordure en ciment, étaient autrefois destinées aux inhumations ordinaires, tandis que le long du mur d’enceinte sont alignées depuis la création du cimetière les concessions funéraires. La croix du cimetière est située dans la partie Nord : son socle partiellement enfoui suggère que le niveau du sol a été surélevé. Dans l’angle opposé de cette zone est situé le caveau provisoire.

La distribution des zones plus récentes (2e moitié du 20e siècle et début du 21e siècle) est nettement plus régulière : les concessions sont alignées en rangées doubles au centre et simples le long des murs d’enceinte.

L’aspect du cimetière est très minéral à l’exception de la zone aménagée après 2011 où se trouvent le jardin du souvenir, le columbarium et l’espace cinéraire.

Les tombeaux :

L’enquête menée en 2023 a permis de recenser 57 tombeaux sur les 348 construits, soit environ 16 %. Ils sont bâtis en pierre calcaire (matériau très présent sur le causse comtal), rarement en grès, et pour les plus récents en granit ou en béton.

Les tombeaux sont en forme de :

- Stèle funéraire : typologie très majoritaire (41)

- Dalle funéraire (1)

- Cippe : les deux exemples recensés datent du début des années 1860 (familles Bouloumié et Billoin)

- Sarcophage (2), surmonté d’une stèle funéraire (1er quart 20e siècle)

- Croix funéraire (2) : l’une d’entre elles signale une tombe d’enfant (n° 356). La croix supporte un plaque funéraire épitaphe en forme de cœur.

- Caveau monumental (9) : seule la variante large et massive, caractéristique des années 1950-1960, a été observée. Les tombeaux des emplacements n° 417 et 420 conçus par le cimentier André Spinelly se distinguent par les croix en façade soutenant la dalle de recouvrement.

  • Murs
    • calcaire pierre sèche
    • béton
    • calcaire moellon enduit
  • Statut de la propriété
    propriété publique

04072023_R_01

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Rodez agglomération
(c) Inventaire général Région Occitanie