Dossier d’œuvre architecture IA12112969 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison dite La Séguinie, actuellement immeuble
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Rodez agglomération

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - Rodez
  • Commune Rodez
  • Lieu-dit îlot 25
  • Adresse 8 place du Bourg
  • Cadastre 2018 AC 276  ; 1810 D 181, 182

Le cadastre dit napoléonien de 1810 indique deux maisons sur la partie orientale de la parcelle actuelle, celle du nord étant plus profonde vers le cœur d’îlot car elle comprend l’imposant escalier en demi-hors-œuvre donnant sur cour.

Le plan du Bourg de 1495 conservé aux Archives Départementales de l’Aveyron mentionne le nom du propriétaire, Antoine Séguin, et le nom de la maison, La Séguinia ; l’information est confirmée par les compoix du Bourg de la fin du 15e siècle.

La partie la plus ancienne semble être l’élévation arrière : les baies à linteau délardé en accolade remontent au 15e siècle. La façade de la place du Bourg donne l’impression de deux maisons mitoyennes, à cause de la disposition des baies en deux groupes de deux travées. Toutefois, l’aspect unitaire des croisées de grès rose indique un rassemblement des deux entités au début du 16e siècle, et une reconstruction au moins partielle de l’édifice, dont l’ajout d’un pilier ondulé engagé dans toute la hauteur de la façade arrière.

L’escalier en demi-hors-œuvre pourrait avoir été réalisé à l’occasion de la réunion des deux maisons, aux environs de 1530. En effet, les sculptures des clés de voûtes, culots et chapiteaux rappellent des motifs visibles dans la clôture de la chapelle commandée par Gailhard Roux dans la cathédrale de Rodez et terminée en 1523.

Une seconde uniformisation, probablement au cours du 19e siècle, a entrainé la modification des croisées sud du deuxième étage, en descendant leur appui au niveau des autres baies du même étage, certainement pour une mise à niveau des planchers.

Les abouts des solives de l’encorbellement ont été sciés au 19e siècle ou au début du 20e siècle afin de pouvoir y plaquer une devanture de boutique en bois, visible sur des cartes postales anciennes et dont un élément chantourné est conservé à l’extrémité nord de l’encorbellement.

L’ouverture en 1913 de la rue Eugène-Viala, consécutivement à un incendie, a modifié l’accès à l’escalier, qui se fait depuis le 1 bis rue Eugène-Viala. L’escalier est ainsi commun à l’immeuble place du Bourg et à l’immeuble construit par Besombes après l’incendie le long de la nouvelle rue.

Les traverses et meneaux des croisées ont été restitués dans les années 1990 ; ils étaient déjà absents sur une carte postale de la première moitié du 20e siècle. Le rez-de-chaussée a été entièrement remanié et ne donne pas, à l’exception de l’encorbellement qui le couronne, d’indications sur l’organisation des boutiques d’origine (citées dans les compoix du 15e siècle).

 

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle
    • Secondaire : Fin du Moyen Age

L’immeuble se trouve à l’ouest de la place du Bourg, sur une parcelle traversante jusqu’à la rue Eugène-Viala.

La façade sur la place est en pan de bois enduit, en encorbellement à partir du premier étage. Seuls deux abouts de solives ont conservé leurs moulures, à l’extrémité sud de la façade. Au même endroit est conservé un aisselier appuyé sur un culot en grès : d’autres mortaises sont visibles sur la face inférieure de plusieurs solives, mais les aisseliers ont été retirés.

Les croisées en grès rose qui éclairent les étages sont disposées en deux groupes de deux travées, sur deux étages pour la partie sud (les baies du troisième étage ont un chambranle en bois), trois étages pour la partie nord : cette organisation résulte du rassemblement de deux maisons mitoyennes. Les croisées ont le même dessin, malgré les différences de hauteurs de leur implantation : tores doubles croisés et archivoltes rectangulaires, bases prismatiques.

L’élévation arrière est percée en partie haute par des baies à linteau délardé en accolade en grès rose, un vestige de l’édifice avant sa modification au 16e siècle. Quatre corbeaux en grès rose sont fichés dans la maçonnerie sous le débord de toiture, constituant les supports d’une galerie extérieure en bois. Une porte comportant un linteau identique se trouve dans le mur perpendiculaire à cette façade, au troisième étage à l’intérieur du bâtiment. Un pilier ondulé s’élève, partant de fond, à la rencontre de ces deux pans de murs à une travée de l'escalier.

L’escalier prend place dans une tour rectangulaire qui s’appuie contre le bâtiment donnant sur la place. Redécouvert en 2024, l’accès initial, qui se faisait depuis une cour, est visible depuis la boutique au sud.

Construit en calcaire, l’escalier est rampe sur rampe avec retour, sans jour, les volées s’appuyant sur un mur central ; il comprend quatre paliers et quatre repos. On accède depuis le palier du rez-de-chaussée à la cave par une porte moulurée couverte d’un arc surbaissé. Ses deux travées sont augmentées d’une troisième qui se dirige vers le sud et dont la voûte est coupée par un bouchage postérieur. Les paliers sont voûtés par deux travées de voûtes d’ogives s’appuyant sur des chapiteaux et des culots sculptés, et sont ouverts sur les volées par des arcs brisés. Les voûtes ont été supprimées aux paliers des deuxième et troisième étages. Les portes de circulation vers les étages ont toutes été modifiées, à l’exception d’une porte à chambranle chanfreiné au deuxième étage. Les repos ne sont pas voûtés, et sont ouverts sur les volées par des arcs surbaissés moulurés reposant au milieu sur un bandeau sculpté.

  • Murs
    • grès
    • calcaire
    • bois pan de bois enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie

Présentation succincte

  • NOTSUC

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
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  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
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  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
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  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

04072023_R_01

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Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019, 2022, 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Rodez agglomération