Dossier d’œuvre architecture IA12112908 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, urbanisme et architecture de Rodez agglomération au 20e siècle
villa
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération
  • Commune Rodez
  • Adresse 27 avenue des Quinze-Arbres
  • Cadastre 2015 AV 46
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, garage

La villa a été édifiée en 1935 par l'entrepreneur Charles Loretz, pour le compte de M. Vayssettes, meunier. Un devis d'Antoine Santuré daté du 10 septembre 1935, qui réalise les carrelages et mosaïques en céramique (celui du hall d'entrée porte la signature « Santuré Aîné Rodez »), indique que les dessins et les coloris de ces carrelages ont été fournis par « Messieurs les Architectes ». Cette information et le style de la maison permet d'attribuer cette réalisation aux architectes Guy Lahoussaye (DPLG) et Sylvain Landès, auteurs de la villa Lheureux située rue Maurice-Bompart à Rodez.

Les architectes ont tiré profit du terrain de forme triangulaire et en fort dénivelé en implantant la maison sur le côté ouest de la parcelle afin de réserver un jardin confortable. Ce dernier est limité par un mur de soutènement surplombant un chemin public et fermé sur l’avenue par une clôture formée d’un muret à chaperon en demi-lune, inspiré de la tradition vernaculaire, et d’une claire-voie en bois néo-basque.

La villa est bâtie en moellons de calcaire et en brique. La façade principale comporte un pignon en pan de bois et brique ; le pignon est percé d’un bow-window à pan coupé supporté par deux aisseliers et surmonté d’un encorbellement. La porte d’entrée, en plein cintre, est en brique et pierre de taille calcaire. Elle est abritée par un auvent couvert en ardoise. Les fenêtres de part et d’autre de la porte sont à arcs en anse de panier. Au premier étage, les deux baies latérales sont couvertes d’une plate-bande ; la baie jumelée centrale comporte des piédroits en brique à ressauts successifs.

La façade orientale est soulignée par un oriel à pan coupé. Un bandeau de brique court à son sommet. La souche de cheminée présente un damier de briques et de pierres ; sa partie haute est en brique et à redents. Le mur pignon ouest est percé de fenêtres à gradin éclairant l’escalier, avec piédroits en briques.

La distribution de la maison est conforme aux dispositions de l’époque et le décor reste sobre. Le hall d’entrée est orné d’une mosaïque noir et blanc. Il dessert côté rue une cuisine au carrelage blanc et jaune et un bureau, ce dernier étant éclairé par un bow-window ouvert sur le jardin. Le salon et la salle à manger orientés plein sud possèdent de larges baies cintrées. Dans le hall est situé l’escalier muni d’une rampe en fer forgé aux lignes sinueuses.

 

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • moellon
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Précision représentations

    La porte d’entrée en bois est percée d’un oculus dont la grille en forgé est ornée de spirales. L’ensemble est semblable à la porte d’entrée de la villa située au n° 5 avenue Louis-Lacombe, édifiée d’après les plans de l’architecte Guy Lahoussaye.

Présentation succincte

  • NOTSUC L’originalité de la villa réside principalement dans le traitement de ses parties hautes et en particulier dans le déploiement de sa toiture. À l’est, le conduit de cheminée en damier de brique et pierre est couronné d’une souche à redents rappelant les modèles de cheminée Renaissance du nord de la France. Le pignon ouest témoigne de l’influence anglo-normande : le bow-window à pans coupés surmonté d’un encorbellement semble être directement emprunté à l’une des « Voisey house » de l’architecte anglais Charles (F.A.) Voysey. La diversité et la mise en œuvre des matériaux, la pierre, la brique et le bois, participent pleinement au caractère pittoresque de la maison qui conserve par ailleurs certains traits de l’architecture du tournant du 20e siècle, comme les fenêtres en gradin éclairant la cage d’escalier ou l’auvent abritant la porte d’entrée, ornée d’une rosace en fer forgé.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S AD 12, Fonds Loretz, 91 J 39.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC12202_YLAUNAY
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

04072023_R_01

Image non consultable
Image non communicable
Image non consultable
Image non consultable
Image non communicable
Image non communicable
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable
Image non communicable
  • Photographie, 2e quart 20e siècle.

    Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, Rodez : Fonds Noyrigat, 48.12
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Rodez agglomération
(c) Inventaire général Région Occitanie