Dossier d’œuvre architecture IA12112802 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, urbanisme et architecture de Rodez agglomération au 20e siècle
cité Saint-Martin-des-Prés
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Rodez agglomération

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération
  • Commune Rodez
  • Adresse 1-19, 4-26 rue Saint-Martin-des-Prés
  • Cadastre 2015 AS 189-196, 198, 201, 204, 210, 213, 218, 411, 495, 496, 521, 523, 525, 527, 529, 531, 535, 536, 552-554, 557-560, 617, 643, 707, 708, 781, 811, 812, 833, 836, 837, 874-877
  • Dénominations
    lotissement concerté
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, maison, immeuble

La cité Saint-Martin-des-Prés fut construite à l’initiative de l'Abbé P. Caubel à l'emplacement d’un pré qu’il détenait près du carrefour de la Croix-Grande. Deux projets furent élaborés par l’architecte Édouard Jérôme, le futur architecte de la ville. Le premier projet, daté du 15 janvier 1931, prévoyait de diviser le terrain en 25 lots desservis par une nouvelle rue de 10 m de large, en partie courbe. Cette rue devait être raccordée au carrefour de la Croix Grande par un chemin existant qui devait être élargi à 8 m conformément au plan d’alignement de la ville. C’est ce projet de lotissement qui fut effectivement réalisé et approuvé le 4 avril 1932. Un autre plan avait toutefois été dessiné le 20 novembre 1931 : il prévoyait l’ouverture de deux voies nouvelles desservant trois îlots triangulaires. Le prolongement des routes était envisagé côté est (pré Rodat).£Le cahier des charges de janvier 1932 ne comportait initialement aucun programme de construction particulier et indiquait simplement que les acquéreurs étaient libres de choisir le modèle et le genre de maison qui leur conviendrait, et qu'elle devait avoir un aspect agréable et propre conforme au règlement sanitaires. Édouard Jérôme fut cependant chargé de concevoir un groupe d’habitations à bon marché, dont la construction bénéficia des avantages de la loi Loucheur du 13 juillet 1928.£La construction de la cité fut achevée avant 1940. Toutefois, des maisons ont été édifiées durant la seconde moitié du 20e siècle en fond de parcelle, côté sud, le long de la Chapelle (après subdivision de lots).

Le lotissement comporte actuellement 34 lots. Il est desservi par la rue Saint-Martin-des-Prés. un chemin piéton permet également aux habitants du côté impair de la rue, au nord, d’accéder à leurs jardins. La conception des maisons fut étudiée en fonction du fort dénivelé du terrain.£Les HBM conçues par l’architecte Édouard Jérôme sont le plus souvent jumelées, et élevées sur des parcelles de 8 à 9 m de largeur chacune. Elles sont construites en moellons de calcaire, généralement enduits, et comportent un toit à longs pans couvert en ardoises. Les baies sont couvertes d’arcs segmentaires, parfois réalisés en brique, de plates-bandes ou de linteaux.£Les maisons sont de trois types. Aucune de ces maisons ne comportaient de salle de bain. Le type A est une maison descendante, bâtie côté pair de la rue (n° 6-8, 10-12, 14-20, 22). D’après les plans d’origine, chaque maison comprend un ou deux étages de soubassement, un rez-de-chaussée et un étage carré. La façade présente deux travées, auxquelles s’ajoute le jour éclairant les W.C. L’entrée ouvre sur un couloir qui distribue la salle à manger côté rue, la cuisine familiale côté jardin. L’escalier situé dans le couloir dessert les deux chambres et un débarras à l’étage, et le niveau inférieur. Le comble en surcroît est éclairé d’une lucarne interrompant le toit.£La maison de type B, également descendante, se trouve aussi côté pair (n° 16-18, 24-26). La façade présente un léger décrochement latéral où est positionnée l’entrée. L’exemple le mieux préservé est situé au n° 16. L’unique travée en façade est couronnée d’une lucarne pignon. D’après les plans d’origine, le rez-de-chaussée, élevé sur un ou deux étages de soubassement, comprend un couloir ouvrant sur l’escalier, les W.C., une chambre ou salle à manger sur rue et une cuisine familiale sur jardin. Trois chambres sont aménagées à l’étage. Le comble pouvait aussi être aménagé.£Enfin le type C est une maison montante, bâtie côté impair de la rue (n° 7-9, 11-13, 15-17). Il ne se distingue du type A que par son soubassement, qui ouvre sur la rue. Le rez-de-chaussée, surélevé, est ainsi accessible par un escalier extérieur droit dans la plupart des cas. Il peut aussi l’être par un escalier intérieur. Au début de la rue (n° 7-9), une simple cave est aménagée et le rez-de-chaussée n’est que légèrement surélevé.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Présentation succincte

  • NOTSUC

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Ville de Rodez, dossier "1932 - Abbé caubel, lotissement de Saint-Martin-des-Prés", non coté.£Archives départementales de l'Aveyron, 25 M 2.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC12202_YLAUNAY
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

04072023_R_01

Image non consultable
Image non consultable
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Image non consultable
  • Bleu, 15 janvier 1931.

    Archives municipales, Rodez : non coté
  • Bleu, 20 novembre 1931.

    Archives municipales, Rodez : non coté
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Rodez agglomération
(c) Inventaire général Région Occitanie