• inventaire topographique
maison
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Rodez agglomération
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - Rodez
  • Commune Rodez
  • Lieu-dit îlot 02
  • Adresse 7 rue de l' Embergue
  • Cadastre 1810 E 173  ; 2010 AB 152
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

Grâce au plan de la Cité dressé à la fin du 18e siècle, on connaît les noms des propriétaires successifs de la parcelle : en 1332, Manha ; en 1406, Pierre Tellet ; en 1448, deux propriétaires, Pierre Tellet et Guillaume Gineste ; en 1468 à nouveau un seul propriétaire, P. Gianta. A la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, au moment où est dressé le cadastre dit ""napoléonien"", la propriétaire est Catherine Najac. Le signalement de deux propriétaires en 1448 rejoint les conclusions de l'analyse du bâtiment qui montre que les rez-de-chaussée sont conçus pour des usagers différents dans la seconde moitié du 15e siècle. La principale campagne de construction de la maison remonte à cette époque, ainsi que l'indiquent les linteaux en accolades et les encadrements chanfreinés des portes extérieures et intérieures et la cheminée aux piédroits moulurés de gorges profondes et à bases prismatiques. Les étages de la façade, probablement construits en pan de bois en encorbellement sur la rue, semblent avoir été reculés à l'époque moderne. Le premier étage a été remanié dans la première moitié du 19e siècle.£Une importante campagne de rénovation du bâtiment, associée à la parcelle voisine AB 354 a été menée en 2019 et 2020. Les aménagements du 19e siècle ont été supprimés et la distribution refaite autour de l'escalier, maintenant commun, situé au fond de la parcelle voisine. Les ouvertures et cheminées anciennes ont été conservées.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle

La maison compte deux étages carrés et une cave voûtée d'un berceau plein-cintre sous la partie nord. Les étages de la façade sur la rue de l'Embergue sont probablement construits en pan de bois, couvert aujourd'hui par un enduit, ce qu'indiquent la sablière qui porte le premier étage et les chambranles en bois des fenêtres. Le plan de la maison est irrégulier, la moitié nord est plus longue que la partie sud. En façade sur la rue, elle présente un parti de maison double de la fin du Moyen Âge, articulée en rez-de-chaussée autour du trumeau entre les deux portes, elles-mêmes séparées des échoppes par d'étroits piliers maçonnés. Les usages des rez-de-chaussée semblent en effet dissociés dans le parti d'origine : le mur de refend de la maison ne possédait pas d'ouverture à ce niveau. La porte de droite ouvrait sur l'escalier menant aux étages, tandis que la porte de gauche desservait un couloir distribuant une partie arrière du rez-de-chaussée sud. L'accès à la cour se faisait depuis le nord, au moyen d'une porte conservée à côté d'un évier en pierre éclairé par un jour chanfreiné, et dans la cour se trouvait une cheminée. Le rez-de-chaussée nord servait donc de cuisine, au moins dans sa partie occidentale, avec une cheminée extérieure, ce qui n'est pas rare dans les maisons du Moyen Âge en ville. Les parties orientales des deux rez-de-chaussée, vers la rue, pouvaient recevoir des boutiques ou des ouvroirs. Les étages, aux fonctions de logis, semblent avoir eu un propriétaire unique et des usagers identiques puisque le mur de refend est percé aux deux étages de portes de communication en pierre d'origine : à chambranle mouluré de deux gorges et à soffite surélevé au premier étage, couverte d'un linteau à accolade au deuxième étage. Les piédroits de la cheminée d'origine en pierre sont conservés au deuxième étage , avec une mouluration profonde de gorges encadrant un tore très dégagé sur des bases prismatiques soignées, tandis qu'au premier étage la cheminée à hotte droite encadrée de pilastres avec chapiteaux en plâtre moulés signale des aménagements de la première moitié du 19e siècle.£La campagne de rénovation de 2019-2020 a fait disparaitre les aménagements du 19e siècle et a modifié la distribution. Elle a permis aussi la découverte d'une baie située au premier étage, ouverte dans le mur de refend à environ 2,60 m de la porte en grès. Le chambranle en calcaire est orné de tores outrepassés croisés. Sa situation au-dessus de la cheminée du deuxième étage et les quelques briques de calages visibles dans la maçonnerie indique qu'elle est remployée ; elle renseigne aussi sur l'existence d’une cour en cœur de parcelle, qui a disparu au moment des remaniements du 19e siècle. Elle est identique stylistiquement aux croisées découvertes durant le même chantier sur la tour d'escalier de la parcelle AB 354, mitoyenne au nord.

  • Murs
    • bois
    • enduit
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Présentation succincte

  • NOTSUC

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC12202_OPILLOIX
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

04072023_R_01

Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010, 2019