Dossier d’œuvre architecture IA12110014 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôtel dit maison Trouillet
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Rodez agglomération
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - Rodez
  • Commune Rodez
  • Lieu-dit îlot 26
  • Adresse 2 rue du Bal
  • Cadastre 2009 AC 215
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    maison Trouillet
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, boutique

L'édifice situé au n° 2 rue du Court-Comtal tient son appellation courante du pharmacien Trouillet qui en fit sa demeure et son officine au début du 20e siècle. Les formes architecturales et le décor de sa façade principale, rue du Bal, témoignent de son édification dans la seconde moitié du 15e siècle. L'édifice appartenait alors à la famille Goch, Bertholome d'abord en 1450, puis Bertholome son fils, probablement, en 1497. Nous ne disposons pas d'éléments biographiques pour ces personnages, mais à l'instar d'autres propriétaires du Bourg de Rodez, tels les Daulhou, les Masnau ou les Maynard, propriétaires de grandes demeures avec ouvroirs, vers la place de l'Olmet, on peut penser que les Goch étaient d'importants marchands, suffisamment en tout cas pour que le dessinateur de la "" vueue du bourg "" de 1495, les mentionnent sur sa représentation. La porte à bossage néo-classique de la rue du Cour-Comtal et le grand escalier rampe sur rampe sur laquelle elle s'ouvre, constituent le point principal de la transformation de l'hôtel médiéval en immeuble à l'époque contemporaine. En 1810, la propriété est la maison du marchand Siméon Boyer. Mais ce n'est semble-t-il qu'à la fin du 19e siècle, que la propriété devenue celle du pharmacien Trouillet, est réaménagée. Les éléments mobiliers de la cage d'escalier semblent dater également du dernier quart de ce siècle.

La propriété adopte un plan allongé, s'étendant de l'angle de la rue du Bal à la rue du Court-Comtal, où elle a son entrée. L'emprise au sol de la propriété était la même pour l'édifice médiéval, comme le montre la vue figurée du Bourg de 1495, qui la désigne comme la maison de Barthélemy Gauchoz. Les livres d'estimes de 1450 et de 1497 permettent d'établir une correspondance entre l'élévation de l'édifice et ce plan, révélant deux corps de bâti aux fonctions bien différentes : un corps de logis avec trois ouvroirs, et une étable. Ce partage de la demeure explique que seule la façade du côté de la rue du Bal, correspondant au corps de logis, soit distinguée par un décor d'architecture. Le logis se compose en 1450 et 1497, d'une chambre et d'une salle au premier étage, d'une seule salle au second étage. Les deux souches de cheminée encore en place au début du 20e siècle, confirment cette distribution puisqu'elles supposent deux pièces de vie domestique contiguës. Deux chambres sont enfin situées par les livres d'estimes en 1450 et en 1497, au-dessus de l'étable. Les galeries, également mentionnées dans ces textes, devaient se trouver côté cour et permettre de passer d'un corps de logis à l'autre au niveau des étages. Le corps de logis se distingue côté rue par une façade au décor d'architecture caractéristique du dernier gothique. Au rez-de-chaussée, les anciens ouvroirs ont laissé place, au début du 20e siècle, aux devantures de la "" Pharmacie moderne "", puis à des vitrines contemporaines. Il reste néanmoins les contrefiches qui soutiennent la structure en pan de bois et en encorbellement des étages. Deux cordons d'appuis soulignent les fenêtres des étages, des cordons plus fins marquent le second plein de travée, juste au-dessus des arcs qui couronnent les fenêtres du premier étage. Les fenêtres des étages sont d'anciennes fenêtres à croisées dont les traverses et les croisillons ont été supprimés. Leurs encadrements se composent de deux gorges, séparées par des tores croisés à l'intérieur et des réglets à l'extérieur. Les fenêtres du second étage sont surmontées d'un larmier comme on en trouve sur d'autres maisons contemporaines (n° 2 et 4 rue d'Armagnac, place du Bourg, mais aussi dans la Cité dans la maison dite de Benoît.). Les fenêtres du premier étage se distinguent par un décor enrichi de formes flamboyantes. Des arcs en accolade, légèrement surélevés, couronnent chacune des fenêtres, flanqués de pinacles. Une porte à bossage a pris la place de l'ancienne porte rue du Court-Comtal. Elle s'ouvre sur un grand escalier rampe sur rampe, l'ensemble devant dater du rassemblement de l'étable et du corps de logis au tournant des19e et 20e siècles. Deux éléments mobiliers : un porte-chapeaux-porte-parapluies, sur le premier palier et un grand miroir, sur le second, semblent également dater de cette période, lors de laquelle le pharmacien Trouillet fit de l'édifice sa demeure et son officine.

  • Murs
    • grès
    • bois
    • enduit
    • moellon
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement architectural
    • ornement végétal
  • Précision représentations

    Les fenêtres du premier étage sont surmontées d'arcs en accolade, légèrement surélevés, tendant au dessin d'un gâble. Elles sont flanquées de pinacles. Les arcs sont ornés de crochets feuillus sur leurs rampants et sont coiffés de fleurons à crochets. Les pinacles portent des petits crochets.

Présentation succincte

  • NOTSUC C'est à son propriétaire du début du 20e siècle que la maison Trouillet doit son appellation. Son édification date du 15e siècle comme l'atteste sa façade rue du Bal, animée des formes du gothique flamboyant. Arcs en accolade, pinacles et motifs végétaux distinguent en effet, vers la grande rue commerciale, l'ancien corps de logis d'une demeure de marchands.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC12202_SPGRDRODEZ
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1950/04/17
  • Précisions sur la protection

    Façade et toiture : inscription par arrêté du 17 avril 1950

  • Référence MH

04072023_R_01

  • fonds ancien Société des lettres sciences et arts de l'Aveyron

    Société des lettres sciences et arts de l'Aveyron
  • Fonds ancien de la Société des lettres sciences et arts de l'Aveyron

    Société des lettres sciences et arts de l'Aveyron : 202.377
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Rodez agglomération
(c) Inventaire général Région Occitanie