Site de hauteur, (un cap barré,) il conserve trois remparts datés de l'Age du bronze final, du 2e siècle av. notre ère et des 5e-6e siècles de notre ère. Une église, anonyme, est élevée aux 5e-7e siècles, puis elle est agrandie aux 8e-10e siècles. L'occupation de l'espace funéraire, par datation radiocarbone de 24 sépultures, se situe du 1er quart du 5e siècle, à la fin du 10e siècle. Le site est abandonné autour du 10e siècle. Le site a fait l'objet de différentes campagnes de fouilles, les dernières ayant été conduites par Christophe Saint-Pierre dans les années 2010. Menées simultanément sur le lieu de culte paléochrétien et l'espace funéraire qui lui était associé, elles ont montré l'évolution du bâtiment, la durée de l'utilisation de l'espace funéraire, et ont apporté un éclairage important sur la place hiérarchique, indéniable, de ce site de hauteur dans le maillage territorial entre la fin de l'Antiquité et le haut Moyen Age. Si les fonctions cultuelles et funéraires du lieu sont oubliées vers le 10e siècle, le bâtiment subsiste et, modifié, trouve une fonction civile, probablement agro-pastorale, à partir de la fin du 11e siècle. Le site est alors connu sous l'appellation de Mas du Tolzieu ou de la Tour.