Dossier d’œuvre architecture IA12101075 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
maison avec usine de peausserie, et couvent
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Millau
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Millau faubourg
  • Commune Millau
  • Adresse 6 rue Louis-Blanc
  • Cadastre 1830 S 1203  ; 2002 AP 95
  • Dénominations
    maison, usine de peausserie, couvent
  • Genre
    de religieux mendiants
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier

En 1928, le bâtiment abrite une ganterie appartenant à Paul Léonard (La ganterie française, 1926). En 1930, le bâtiment abrite un gantier, L. Martial (La ganterie française, 1930), et en 1931, un teinturier en peaux, Paul Guitard (La ganterie française, 1931). En 1937, 1941, un fabricant de gants, René Guitard y travaille aussi (La ganterie française, 1937 ; Le gant français, 1941) et en 1948, il est appelé "Guitard frères" (La ganterie française, 1948).

Le bâtiment est situé sur l'enclos qu'occupaient les Carmes comme l'indique le plan de la ville dressé entre 1745 et 1749 (Archives Municipales de Millau). Il en conserve les vestiges, notamment une grande pièce voûtée en berceau doublée d'une plus petite, ainsi que les bâtiments conventuels abritant les cellules.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Endommagé par la transformation en ganterie, l'immeuble conserve du couvent des Carmes établis là au 17e siècle (et peut-être avant d'après Jules Artières), les vestiges d'une église et de ceux d'un bâtiment conventuel. Le rez-de-chaussée se compose d'une vaste salle couverte d'une voûte en berceau, qui a été doublée par une autre salle oblongue plus étroite à l'est, de même couvrement. Au-dessus de la première salle se développent les cellules qui abritaient les religieux. Elles sont disposées régulièrement de part et d'autre d'un large couloir et ouvraient chacune par une fenêtre (ou deux ?) sur les cours qui bordent l'ensmble à l'est et à l'ouest. Chacune semble avoir été équipée d'une cheminée, l'une d'entre elles conserve notamment un poele. Un escalier rampe sur rampe accessible aujourd'hui depuis la rue Louis Blanc desservait les étages. Il est ménagé dans le prolongement de la deuxième salle. Datable du 17e siècle, il s'apparente à celui de l'hôtel de Tauriac ou encore à celui du couvent des Dominicains. Une charpente couvre l'ensemble.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    parc naturel régional
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Ville de Millau
(c) Inventaire général Région Occitanie