Dossier d’œuvre architecture IA12101014 | Réalisé par
  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-François
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Millau
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Millau faubourg
  • Commune Millau
  • Adresse rue du Barry
  • Cadastre 2002 AP 194
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-François

Eglise paroissiale élevée dans le 4e quart 19e siècle dans le faubourg du Barry, à l'emplacements d'une église antérieure.

L'église Saint-François est édifiée entre 1868 et 1873 sur les plans de l'architecte toulousain M. Bach, sur une paroisse nouvellement fondée en 1828. Elle est décorée en 1896 par un peintre d'Aurillac, Tourdes.

L'église est édifiée en remplacement de l'église antérieure, jugée trop exigüe par les habitants, dès 1835 (pétition au Conseil Municipal). Son portail, ouvert sur le boulevard de l'Ayrolle, est surmonté d'un tympan, oeuvre de J. Malet, à qui l'on doit également les bustes de Jean-Henri Fabre et de Claude Peyrot, exposé au Parc de la Victoire, est daté de 1925.

Le plan de la ville réalisé dans la première moitié du 18e siècle montre qu'à cet emplacement avait été élevé le monastère dédié aux Capucins, acheté par plusieurs copropriétaires lors de la vente des biens nationaux. Ces derniers le vendirent à la ville de Millau en 1825 "dans le but de favoriser l'éducation publique en lui donnant un établissement fixe". Auparavant encore, le terrain avait été cédé aux Capucins par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem à la suite de l'édit de Nantes, le monastère ayant été détruit lors des guerres de Religion. C'est en souvenir de cette vente que l'église des Capucins prit le vocable de Saint-Jean-Baptiste, patron de l'ordre de Malte. En 1876, les Capucins établirent un autre couvent au-dessus de l'actuelle église Saint-François, en haut du faubourg du Barry. Il devint ensuite le collège des Jeunes Filles. Ainsi, entre 1861 et 1868, l’architecte toulousain Henry Bach élève là la première grande église néo-romane pour la paroisse Saint-François récemment créée. Pour Jean Nayrolles, « l'’édifice s’insère sans ostentation dans le nouveau tissu urbain, et crée avec l'’ancien collège des Frères de la Doctrine chrétienne, également dessiné par Bach, un bel ensemble monumental ».

L'église Saint-François présente un plan allongé de 39m de long et 7,30m de large (nef) dans l'oeuvre. Elle est composée d'un vaisseau central de 15 m de hauteur, flanqué de deux bas-côtés de 7m de hauteur, d'un choeur voûté en cul-de-four, et, au-dessus de grandes arcades, un triforium et un niveau de fenêtres hautes. Les voûtes en plein cintre sont supportées par des colonnes surmontées de chapiteaux. L'accès à l'église se fait à l'est, par une porte surmonté d'un arc en plein cintre à trois rouleaux abritant un tympan sculpté, oeuvre de J. Malet, daté et de 1928.£L’église Saint-François est équipée d’un carillon installé dans un beffroi de chêne. Il comprend sept cloches où elles sont superposées sur deux voies. Certaines sont fondues par Triadou à Rodez (cloches 1 à 4 et 7), en 1872 et 1884 (n°7) et les autres par le fondeur Gaubert à Villefranche de Rouergue (cloches 5-6), en 1924.£Le clavier manuel du carillon est sur place et n’est plus raccordé aux cloches depuis l’'électrification du carillon.

  • Murs
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • ornement figuré
  • Précision représentations

    Le tympan représente saint François recevant les stigmates.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Sites de protection
    parc naturel régional

Documents d'archives

  • Croquis pour la construction d'un clocher à l'église Saint-François, 1829.

    AM Millau : Série 4M13
  • A.M.M., 4M13 ; 4M14 ; Délibération du Conseil Municipal du 2 octobre 1930, n° 444 : subvention pour réparations.

    AM Millau : 4M13 ; 4M14

Bibliographie

  • Artières (Jules), "Millau à travers les siècles", Imprimerie Artières et Maury, Millau,1943, Laffitte Reprints, 1996.

    p. 186, 332, 361.
  • "Vente des biens nationaux du département de l'Aveyron (1790-1795)", 2 tomes, Artières et Maury Imprimeurs, Millau, 1931, 1933, 767, 624 p.

    p. 32
  • Nayrolles (Jean), "Rouergue. L'art roman dure longtemps", dans Midi-Pyrénées patrimoine, 2012.

    pp.84-89.

Documents figurés

  • Millau il y a 100 ans en cartes postales" éditions Patrimoine médias, 2011.Carte postale.

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Ville de Millau
(c) Inventaire général Région Occitanie