H. de Barrau (1854) mentionne comme plus ancien seigneur de Combret connu Ermengaud, qui apparaît en 1010 au bas du testament du comte de Carcassonne ; la seigneurie est divisée entre deux co-seigneurs issus de la famille de Combret dès la fin du 12e siècle. Par mariage, Jacquette de Combret apporte la seigneurie aux Roquefeuil en 1316.
Les habitants du lieu apparaissent dans les textes en 1226, à l'occasion d'une transaction sur des droits de dépaissance, et en 1304, Bernard de Combret est dit coseigneur du bourg (p. 59). En 1340, Arnaud de Roquefeuil et les "syndics et procureur de la communauté" passe un accord selon lequel les consuls pourront assister au jugement des causes criminelles (P. Foulquier-Lavergne, 1874-1878) : le consulat serait-il une création des Roquefeuil ? Suivant un document de 1778, la communauté reconnaissait au seigneur le droit ancien de nommer les consuls (P. Foulquier-Lavergne, id). En 1484 est mentionné noble Jean d'Arjac, damoiseau du "castrum" de Combret (Pousthomis-Dalle, Pradalié, Ferrand, 2006).
Bien que le bourg existe au moins depuis le début du 14e siècle, aucun vestige de maison antérieur au 15e siècle n'y a été reconnu, excepté peut-être un fragment de réseau de fenêtre remployé dans un mur (parc. 170) ; les maisons les plus anciennes appartiennent aux 15e, 16e et 17e siècles. Le vestige d'une porte, rue du Barry, datable du 13e ou 14e siècle, peut-il être celui d'une première enceinte ? Il faut encore noter que la construction du pont, que ses piles à avant-bec et talon pourraient situer dans la première moitié du 14e siècle, a pu favoriser le développement du bourg, et que l'agrandissement de la nef de l'église en 1393 a sans doute répondu à l'augmentation de la population.
L'époque du développement du faubourg outre-pont reste à déterminer.