La propriété actuelle regroupe au moins deux parcelles médiévales dont le plan cadastral de 1823 conserve les traces et dont la séparation par une andronne est encore matérialisée par les deux arcs parallèles du rez-de-chaussée et le jour actuellement muré qui ouvrait sur le couvert.£Seule la partie occidentale de la maison a conservé des vestiges antérieurs au 15e siècle. A l'angle avec la maison voisine (parc. AS 405), la façade sur la place conserve un reste de maçonnerie en pierre de taille dans lequel on distingue deux blocs de calcaire blanc bûchés qui ont pu appartenir à un large cordon, d'appui ou d'imposte. Dans l'élévation latérale ouest bâtie en moellons équarris, trois fenêtres, dont deux à l'état de vestiges et une complète, confirment que la maison du 13e ou du 14e siècle comportait trois étages. Les trois baies étaient semblables : à appui saillant, piédroits chanfreinés, pierres d'impostes en calcaire blanc moulurées ou sculptées, colonnette (polygonale ou trumeau ?) et linteaux échancrés en trilobe. Le positionnement de la baie géminée du troisième étage semble indiquer que la partie sommitale de la demeure a été partiellement découronnée.£L'élévation orientale, sur la rue du Consulat, conserve deux demi-croisées à encadrements à cavets datables de la fin du 15e siècle, ou du début du 16e siècle, comme les vestiges de croisées visibles au troisième étage de la partie droite de la façade sur la place.£L'arcade latérale ouest, extradossée et à arêtes vives, a une hauteur sous clef qui est compatible avec le niveau de plancher de l'étage du 13e siècle ; les arcades ouvrant sur la place, dont une a un tracé légèrement brisé, sont en revanche plus basses et ne seraient pas antérieures au 15e siècle. Dans l'angle ouest du couvert subsiste ce qui pourrait être la retombée d'une voûte d'arêtes ou d'ogives.