Dossier d’œuvre architecture IA12002816 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
église paroissiale Sainte-Radegonde
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Rodez agglomération
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - Rodez est
  • Commune Sainte-Radegonde
  • Lieu-dit Sainte-Radegonde
  • Adresse place de l' Eglise
  • Cadastre 2013 AM 99
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Sainte-Radegonde

L'église de Sainte-Radegonde a été étudiée par Louis Causse à l'occasion du Congrès archéologique de France qui s'est tenu en Aveyron en 2009. Il a mis en évidence les différentes phases de construction de l'édifice. Les deux premières travées de la nef, construites en petit et moyen appareil de calcaire avec des contreforts en grès, remonteraient à l'époque romane. Un choeur à chevet plat couvert d'une voûte d'ogives et précédé d'une travée droite est construit, à la place du choeur roman, dans la seconde moitié du 13e siècle. L'église est ornée à la même époque d'un décor peint riche de nombreuses scènes historiées. En 1328, des indulgences sont délivrées pour alimenter la fabrique de l'église, défectueuse ""dans ses bâtiments, linges, livres et autres documents"" (Lemaitre, p. 383). Il semble que dès la seconde moitié du 13e siècle l'église a pu servir de refuge aux habitants, mais c'est dans la seconde moitié du 14e siècle que sont élevés trois niveaux de refuge dans un volume de tour au-dessus de la travée occidentale. Les murs romans sont alors chemisés et le portail précédé d'une grande arcade en plein-cintre abritant un assomoir. Au nord et à l'ouest, deux autres assomoirs sont acccessibles depuis le deuxième étage des refuges. Au-dessus de la nef, trois niveaux de chambres éclairées par des fentes de jour sont également élevés. Dans les années 1380, une chapelle, dédiée à Saint-Hilaire de Poitiers, est construite au nord du choeur. Elle est surmontée de six étages de chambres, portés par des murs épais aux bases renforcées par un glacis. Dans la même campagne de travaux, la voûte romane de la nef est remplacée par un plancher, ce qui permet de ménager quatre chambres supplémentaires. A la fin du 14e siècle, l'église compte ainsi 29 chambres. Au 15e siècle, une chapelle de plan rectangulaire est construite au sud de la nef, face à la chapelle nord. La tour qui la surmonte compte quatre étages de chambres et un dernier niveau qui s'apparente à une salle de garde. Le premier étage, au-dessus de la chapelle, est réservé à la chambre du prieur, équipée d'une cheminée, d'une armoire murale et d'une fenêtre à coussièges. La chambre située au sommet de la tour nord semble destinée au capitaine. Le premier titulaire du poste fut Déodat Randeynes, nommé par l'évêque en 1477. Au 15e siècle également, un chemin de ronde en encorbellement et porté par des consoles et des échauguettes aux angles est aménagé au sommet de la tour ouest. A la fin du 15e siècle, l'église comptait 42 chambres de refuge. La dernière construction est celle du clocher dans la première moitié du 16e siècle. En 1875, un chevet néo-gothique à trois pans est construit par l'architecte François Mazenq.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle , (incertitude)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 3e quart 14e siècle
    • Principale : 4e quart 14e siècle
    • Principale : 2e moitié 15e siècle
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle

L'église, fruit de nombreuses campagnes de construction, présente un plan et des élévations complexes. Une nef de deux travées précède un faux transept créé par deux chapelles jouxtant la nef au nord et au sud. Le sanctuaire est formé d'une travée droite et d'un chevet polygonal à trois pans. La travée occidentale de la nef est surmontée d'une tour pourvue de machicoulis sur arcs à l'ouest et au nord et qui compte quatre étages de chambres de refuge. Le sommet de la tour porte un chemin de ronde en encorbellement sur des consoles à triples ressauts et des échauguettes aux angles. Le dernier niveau reçoit le clocher, aux élévations ajourées sur toute leur hauteur de claire-voies de trois baies couvertes par des arcs brisés. La chapelle sud est surmontée par une tour de quatre étages de chambres ; la chapelle nord par six étages de chambres, desservies par un escalier en vis. Au-dessus de la nef, prennent place quatre étages de chambres.

  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    6 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
    • peinture

Présentation succincte

  • NOTSUC

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Causse (Louis), "Eglise fortifiée de Sainte-Radegonde", Congrès archéologique de France 167e session 2009, Paris, 2011, p. 335-348.£Nicole Lemaitre, Le Rouergue flamboyant. Le clergé et les fidèles du diocèse de Rodez, 1417-1563, Paris, Editions du Cerf, 1988.
  • NOTB_S Archives départementales de l'Aveyron, G 145, fol. 34, 5 juillet 1328.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
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  • MHPP
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  • USER IVC12202_SPGRDRODEZ
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1925/03/14
  • Précisions sur la protection

    Eglise : classement par arrêté du 14 mars 1925

  • Référence MH

04072023_R_01

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Rodez agglomération