2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Grange fortifiée dépendant de l'abbaye cistercienne de Bonneval dont la première mention date de 1163, dans une charte de confirmation de lévêque de Rodez pour les dîmes quy possède labbaye. Le cartulaire de cette dernière y confirme, en 1168, la présence dune grange : «in territorio grangie de Gallinerias» (Verlaguet, Rigal). Ce domaine, placé sous la protection du pape en 1185 devient rapidement la plus importante des granges que possède labbaye de Bonneval.£Une chapellenie dédiée à saint Blaise, mentionnée dès 1322, invite à penser que la grange est un lieu de séjour régulier des abbés et un texte de 1371 indique que la grange était entourée dun fossé. Cest probablement à cette époque que sont érigés la tour-grenier ou donjon et le corps de logis attenant. La fortification du site se poursuit jusquau 15e siècle, époque à laquelle la propriété semble être la résidence privilégiée des abbés de Bonneval. En effet, au deuxième étage, on trouve la chambre dite de l'abbé Jean Géraud avec un décor peint formé de sarments de vignes.£A la fin du 16 siècle, on aménage laire de battage mais la grange est saccagée et pillée par les huguenots et malgré ses fortifications, lédifice sera en partie ruiné. Aussi, vers 1622, labbé commendataire Géraud de Noygues met la grange en fermage et abandonne aux fermiers la jouissance des bâtiments qui cesse de servir de logement aux abbés de Bonneval. On construit encore en 1669 le bâtiment dit « tinelet ». On connaît le nom de différents fermiers : Antoine Bézamat, Pierre Poujouly, entre 1662 et 1669 ou Ignace Girou au 18e siècle).£Le domaine est vendu comme bien national à la Révolution pour 411.910 livres. Il est acheté par plusieurs riches familles aveyronnaises et notables locaux et sera donc morcelé en huit parties. Il tombe dans loubli jusquen 1844, date à laquelle on fait mention de son intérêt architectural et historique.£En 1905, la toiture de la tour maîtresse est changée mais un incendie détruit les documents conservés dans la tour de la chapelle. Plusieurs incendies se déclarent entre 1920 et 1928, date de linscription des bâtiments les plus anciens au titre des monuments historiques. La demeure appartenant toujours à plusieurs propriétaires est progressivement restaurée. En 1988, le donjon et la ruine attenante sont inscrits. Lancien logis du garde, lancienne bergerie et laire de battage sont inscrits en mai 1999. Les campagnes de restauration se poursuivent jusque de nos jours.
La grange monastique des Galinières possède, comme tous les établissements de ce type, une série de bâtiments et équipements annexes liés à l' usage agricole : terre, granges, fontaines, bergerie, maisons pour le personnel. L' ancien logis du garde-bois est situé dans la basse-cour, adossé à l'ancienne fortification et flanque l' ancienne porte d' accès à la cour ; il conserve une porte en arc brisé, une fenêtre gothique et des baies à coussièges. La bergerie est un beau bâtiment à arcs diaphragmes.
Grange (sauf parties classées) : inscription par arrêté du 13 février 1928 - Donjon ainsi que la ruine attenante ; façades et toitures des bâtiments (cad. AM 117 à 119, 122 à 124) : classement par arrêté du 26 février 1988 - Ancien logis du garde-bois dépendant de la grange cistercienne (cad. AM 115, 114) : inscription par arrêté du 26 mai 1999 - Ancienne bergerie dépendant de la grange cistercienne (cad. AM 128 à 130) : inscription par arrêté du 26 mai 1999 - Aire de battage dépendant de la grange cistercienne (cad. non cadastré, domaine public, occupant la place centrale du hameau en confront direct avec la bergerie) : inscription par arrêté du 26 mai 1999£donjon ; aire à battre ; logement d'ouvriers ; bergerie ; décor intérieur
Plan cadastral dit napoléonien
Plan cadastral 2018 de la D.G.I.
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
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