• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château fort, dit Château Inférieur
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    château fort
  • Appellations
    Château Inférieur

Le château fort sur son pic figure avec ses deux tours sur le sceau consulaire de 1243, où il s'agit bien sûr d'une image emblématique dans laquelle il ne peut être question de rechercher une réalité architecturale exacte (P. Stephant, 1998, site 23). L'édifice qui nous est parvenu est donc antérieur à 1243, et ce serait probablement « la forteresse située dans un lieu escarpé, ""rupem"", occupée par une garnison royale » en 1229 (P. Stephant, 1998, site 23). Les constructions peuvent donc dater du premier quart du 13e siècle, et seraient peut-être à attribuer au comte Raymond VII, ou être antérieures.£La topographie et l'analyse de l'évolution du bourg ne permettent guère de douter que le premier château ait été installé sur le Roc del Thaluc. Si l'identification de la mention de 787 est incertaine, celle d'un seigneur de Peyrusse parmi les défenseurs de l'abbaye de Figeac en 1095 suppose l'existence d'un château. La mention de 1163 doit être abandonnée, faute de source, et il faut attendre 1214 et 1226 pour retrouver mention du castrum, qui peut à se moment-là désigner et le château et le bourg. L'étude archéologique réalisée par P. Stephant n'a cependant pas permis d'identifier des vestiges des états antérieurs au 12e ou 13e siècle.£En 1311, le 'bas château"" est dit habité (P. Stephant, 1998, p. 101.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : 13e siècle

Le château est construit au sommet d’une aiguille granitique qui a subsisté lors du creusement de la vallée par le ruisseau de l’Audiernes. Le rocher, abrupt à l’ouest et au nord et presque vertical à l’est, est accroché au sud au versant de la vallée par un éperon où a été aménagée une plate-forme d’accès au contact d’une poterne du mur d’enceinte du bourg.£Le sommet de l’aiguille a été aplani pour former une plate-forme longue de 25 m pour 5 m de large environ. Elle est barrée au sud par une tour qui est en fait un mur-bouclier d’1,80 m d’épaisseur, ouverte à sa base par une petite porte (haute d’1,72 m et large de 0,84 m) munie d’un trou barrier. La tour est construite principalement en moellons de granite, avec par endroits de moellons de calcaire jaune et de calcaire lacustre blanc ; les assises sont irrégulières et varient de 0,10 m à 0, 40 m de hauteur. La seconde tour à l’extrémité nord de la plate-forme était à gorge ouverte, et présentait peut-être une archère dans l’élévation nord. Une maçonnerie a été ajoutée pour réduire l’ouverture de la gorge et un linteau de béton a été mis en place au 20e siècle.£La plate-forme conserve sur ses bordures plusieurs vestiges de murs, dont certains s’appuient sur la tour sud ou la tour nord, insuffisants cependant pour permettre de comprendre l’ensemble et sa chronologie. P. Stephant conclut son analyse, dont nous venons de donner un résumé, en supposant des courtines légères entre les deux tours et la possibilité de constructions permettant le logement.

  • Murs
    • granite
    • calcaire
    • moellon
  • État de conservation
    vestiges

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Angelergues (François), Peyrusse-Le-Roc en Rouergue : l’antique Petrucia, 7e édition, Rodez, Impr. S.I.A.G., 1992 (1ère édition, Villefranche-de-Rouergue, 1958), p. 100.£Miquel (Jacques), L'architecture militaire dans le Rouergue au Moyen-Age et l'organis
  • NOTB_S arrêté
  • APPA 0631545 ; 6378083
  • APRO 44.4984496905441, 2.13896671415612
  • ARCHEO oeuvre sélectionnée
  • AVIS IVR73_SCPMIDIPYR
  • CCOM accessible au grand public
  • CHARP Peyrusse-le-Roc
  • CHARPP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site inscrit
  • Protections
    classé MH, 1995/10/23
  • Précisions sur la protection

    Les vestiges, avec leurs emprises au sol (cad. D 296) : classement par arrêté du 23 octobre 1995£

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016