Chercheur associé à l'inventaire général en 2002.
Chercheur à l'inventaire général depuis 2008.
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Dossier non géolocalisé
En l'absence de sources précises, il est difficile de dater l'église Saint-Christol. On sait qu'une chapelle du château fit office d'église paroissiale jusqu'au moment de la construction de l'édifice par les Hospitaliers au cours du 14e siècle. L'édifice est intégré au système de fortification du village au 15e siècle. Une tour de défense semble avoir été rajoutée au-dessus du choeur mais elle dut être détruite au 18e siècle en raison de son poids trop important. L'ensemble a été fortement remanié aux alentours de 1900. Les 2 croix discoïdales, qui rappellent celles que l'on trouve dans le cimetière ont été changées par l'abbé Mazamat de La Couvertoirade en 1909 et proviennent de Saint-Martin-du-Vican. Le chevet d'origine était plus étroit que celui qui est visible aujourd'hui. En 1957, lors d'une opération archéologique, la pierre d'autel dite ""originelle"" a été retrouvée sous le chour.
La façade sud de cet ensemble architectural est composée d'une tour carrée, du portail de l'église et de la chapelle. Le rempart est accolé à la tour sur la gauche. Elle est de forme carré et sert de clocher à l'église. Elle possède deux niveaux d'élévation avec des ouvertures dans son niveau supérieur, séparée par une corniche, abritant le clocher aujourd'hui. La toiture est en lauze. L'appareil est de petite taille, grossière, non équarri en hauteur. Ceci s'explique par le réemploi de blocs de pierre de grandes dimensions taillées provenant d'un ancien édifice. Ces blocs sont utilisés au niveau des fondations de la tour et en pierre d'angle pour consolider la structure. Cette tour semble être rapportée à l'église dans un but défensif.£La toiture en lauze laisse apparaître les voûtes d'ogives. Les pignons de la toiture sont visibles sur la façade sud. L'appareil utilisé est de grande taille rectangulaire, il est plus régulier que sur la tour. On trouve 3 sculptures au-dessus de la porte d'entrée. Ces sculptures semblent être des réemplois d'éléments anciens : à gauche, un singe accroupi, au centre, on trouve une tête barbue avec un faciès grimaçant tirant la langue, (peut-être la représentation d'un diable) et à droite, on trouve un atlante aux yeux grands ouverts. La porte d'entrée est entourée par une double arcature avec un gros appareil équarri. Sous la fenêtre principale du corps du bâtiment de l'église se trouve un épais contrefort qui vient soutenir l'architecture. Le muret délimitant le cimetière est inséré entre la porte et le contrefort de l'église. A son extrémité droite, l'église se termine par une chapelle latérale saillante ouverte sur l'extérieur par un haut vitrail central. D'après les photos intérieures, le chevet forme une proéminence au niveau du plan de l'église, mais sans appui visuel, je ne peux préciser d'avantage.£L'église à nef unique compte deux travées voutées d'arêtes. Son choeur quadrangulaire est à chevet plat et vouté d'ogives.£Dans le cimetière, partagé par le mur du rempart, prennent place plusieurs stèles discoïdales.
Eglise et ancien cimetière : classement par arrêté du 26 mai 1945£
utilisation cultuelle
Santou (André), le village fortifié de la Couvertoirade, in Archéologia, n° 61, p. 46 à 51.
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