Une date portée sur un linteau indique 1525, mais il est peu vraissemblable que cet élément soit en place. Si elle signalée très tôt, la chapelle est mentionnée sur le cadastre de 1832.£Le registre de fabrique de 1878 en fait mention (p. 12) signalant au passage qu'elle est asssez mal bâtie et qu'elle ne ""présente aucune espèce de style d'architecture"". Fin 1931, il fut décidé de reconstruire la chapelle qui menaçait de s'effondrer depuis plusieurs années. Le Livre de paroisse signale que la toiture trop lourde avait disjoint les murs. Au mois de décembre 1931, l'architecte diocésain André Boyer propose les plans de la nouvelle chapelle et le devis estimatif (72.742,00 F). Les travaux de démolition commencent en 1932 et une quête est organisée en parallèle pour réunir les fonds nécessaires à la reconstruction. De nombreux dons venus des paroissiens installés à Paris sont reçus et le curé obtient mandant pour se porter acquéreur des ruines de l'ancienne chapelle. Les travaux de maçonnerie sont confiés ) Joseph Fage tandis que la charpente est réalisée par Fleuret Aygaleng, la toiture est posée par Albert Laurens tandis que les travaux de peinture sont confiés à Joseph Bonal. Le peintre verrier André Bry réalise les verrières.£La chapelle est inaugurée par l'évêque de Rodez le 1er juillet 1934.£En 1979, la chapelle avait été cédée par le bureau de bienfaisance à l'association diocésaire, mais comme elle était désaffectée, le conseil paroissial la transforma en salle de cathéchèse. C'est à cette époque que les ouvertures côté foirail ont été percées et que les cloisons intérieures ont été installées. Elle a fait l'objet d'un aménagement récent et d'une transformation en gîte d'étape (1981).