Dossier d’œuvre architecture IA12002552 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
  • opération ponctuelle
bâtiment dit des soufflantes
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aveyron - Decazeville
  • Commune Decazeville
  • Cadastre 2014 AR 118

Les machines soufflantes de Decazeville ont été installées en 1903 dans un bâtiment construit spécialement entre 1900 (début des fondations) et 1904. L'édifice a connu divers aménagements, notamment l'installation de ponts roulants à chaînes afin de faciliter les opérations d'entretien des machines. L'association de sauvegarde du patrimoine industriel de Decazeville, nous apprend, dans un document dactylographié, que les baies vitrées du bâtiment furent victimes d'une explosion à une date indéterminée et qu'elles ""ont perdu leur cachet d'origine qui conférait au bâtiment son caractère industriel du début du siècle"".£L'ensemble servait valide fonctionner le haut-fourneau et fut en activité jusqu'en 1975.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1903, daté par travaux historiques

Le bâtiment, de plan carré régulier, de 21 m de côté est implanté au nord de la découverte, à proximité de l'avenue Ramadier. Les élévations nord, sud et ouest, épaisses d'environ 55 cm, sont construites en pierre tandis que l'élévation orientale, de 20 cm d'épaisseur, est édifiée en pan de bois avec remplissage de brique. L'ensemble repose sur de profondes fondations en béton et sa toiture s'appuie sur une structure de piliers en fonte. Ainsi, l'espace est-il recouvert par deux toits à longs pans avec noue centrale.£Tout comme l'élévation sud, l'élévation nord est ordonnancée et percée de 5 larges baies cintrées qui éclairent le bâtiment. A l'ouest, chaque mur pignon est percé de deux baies cintrées (l'une est une porte) et d'un occulus, sous le faîte du toit.£Les soufflantes, placées à l'intérieur, étaient alimentées en vapeur à la pression de 7,5kg/cm et à une température de 170 degrés/ Une canalisation permettait de transmettre cette vapeur au haut-fourneau. La vapeur était fournie par 6 chaudières cowpers situées au sud du bâtiment tandis qu'au centre se trouvait le cylindre à vapeur avec son piston et son volant en fonte. L'ensemble fonctionnait à la vitesse maximale de 50 tours minute. Au-dessus, se trouve un immense réservoir d'air suspendu sous le plafond ; au-dessous, se trouvent des vannes, des conduites et des pompes de condensation et de circulation d'eau.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • béton
    • essentage
    • pan de bois
  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan carré régulier
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Belhoste (Jean-François), les soufflantes de Decazeville (Aveyron), dans, l'Archéologie industrielle en France, n° 38, juin 2001, p. 31
  • NOTB_S Archives départementales de l'Aveyron : 88 J 503
  • APPA 0641352 ; 6384284
  • APRO 44.5551639797675, 2.2615829122656
  • ARCHEO oeuvre sélectionnée
  • AVIS IVR73_SCPMIDIPYR
  • CCOM accessible au grand public
  • CHARP Decazeville
  • CHARPP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Inventaire général Région Occitanie